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Généralités

La subdivision de Koulikoro a été créée par ordonnance n° 394 du 18 mai 1889, au détriment de Banamba qui en était le premier siège.
Elle a été érigée en cercle par l’arrêté général n° 3952 du 17 avril 1957. D’une superficie de 7.260 km², le cercle de Koulikoro est à cheval sur le fleuve Niger, jusqu’à sa limite avec le cercle de Ségou. Il est limité au nord par Banamba, au sud par Dioila et Bamako, à l’est par le cercle de Ségou et à l’ouest par le cercle de Kolokani.

Aperçu géographique

Le relief est caractérisé par des collines et des plateaux notamment dans les arrondissements: Central, Tienfala, Sirakorola. Plus au nord, on rencontre quelques rares monticules de sable ou de latérite.
Coincée dans sa plus importante partie entre la colline et le fleuve, la ville de Koulikoro est aujourd’hui asphyxiée par la proximité de Bamako, la capitale.

Hydrographie

Le fleuve Niger est le seul cours d’eau permanent. Il n’a pas d’affluent sur son parcours dans le cercle, ce qui semble dû à l’encaissement de son lit. Cependant quelques marigots d’hivernage s’y jettent de part et d’autre.

Aperçu historique
La fondation de la cité

Au début du 19ème siècle, deux frères bambara, Ouodiou et Dioba DIARRA, venus de Farako (cercle de Ségou) par suite de querelles intestines, s’installèrent à Kélé d’abord, puis à Kékan sur la rive droite du fleuve Djoliba et ensuite à Kayo après avoir traversé le fleuve.

Dioba, devenu chasseur, entreprenait des randonnées au pied de la montagne ou  »KOULOU KORO », en langue bambara, qui devint par la suite son lieu de résidence. Ainsi naquit Koulikoro. Le petit hameau devint village, puis capitale d’une principauté bambara : le Meguetan, tributaire du royaume bambara de Ségou.

L’histoire nous apprend que c’est vers 1850, que des familles « Somono » venus du Khaarta à l’avènement du conquérant El Hadj Omar, s’installèrent auprès des bambaras et s’adonnèrent les uns à la pêche, les autres à l’agriculture, sous l’autorité successive de Dioba DIARRA, Ouodiou, Dossoma, Touangoro, et Zanké.

Le petit royaume du Meguetan ou Meguetana, bénéficiant de la protection de Ségou, n’a connu qu’une seule crise grave fomentée par un ambitieux du nom de Oué DIARRA. Celui-ci, avec l’aide de mercenaires recrutés au Bélédougou, a livré la ville au pillage.