Mais force est de constater que les conditions d’hygiène, surtout lors du transport de la viande des abattoirs aux différents marchés du District, laisse à désirer. Aujourd’hui on constate que la viande est transportée par tous les moyens. Il n’est pas rare de rencontrer les bouchers à moto, la viande entre les cuisses.
D’autres la transportent dans un véhicule loué mais posent leur pied là-dessus. Et en plus, l’intérieur de ces véhicules empruntés est nettoyé du pétrole pour éviter la rouille. Avec cette technique en essayant d’éviter un problème on en crée un autre.
POUR LE TRANSPORT DE LA VIANDE, LES CONDITIONS D’HYGIENE FOULEES AU PIED
Dans l’intérêt de toute la population, les professionnels dans le domaine de la viande pourraient s’organiser pour louer des véhicules ou même en acheter pour le transport de la viande tout en respectant les normes hygiéniques, en utilisant des bâches pour couvrir l’intérieur des véhicules afin d’éviter tout contact entre la viande et le véhicule et prendre le soin de couvrir la viande elle même, pour la protéger des différentes saletés pendant le transport de la viande.
Car généralement les vendeuses grillent la viande sans qu’elle ne soit lavée. Et en plus des conditions insalubres du transport dans les marchés, la viande est exposée à la poussière et aux mouches. Ce qui est surtout inadmissible, c’est que les bouchers se soucient peu de la santé des populations. L’essentiel pour eux c’est avoir à temps leur viande, la vendre et empocher les bénéfices.
En tout cas les bouchers doivent se rappeler qu’ils n’ont pas seulement des droits, mais aussi des devoirs de protéger les populations. L’on se souvient des multiples grèves des bouchers pour défendre leurs intérêts.
Cependant les autorités compétentes et surtout les associations de consommateurs sont également interpellées pour trouver des solutions hygiéniques dans le transport de la viande.
Dado CAMARA
14 février 2006.