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La corruption, phénomène de société qui entrave le développement de la société, est au cœur d’un séminaire ouvert hier à l’hôtel Nord-Sud.

La rencontre, qui réunit des représentants des organisations et associations, des magistrats, la presse et responsables d’organismes, est initiée par l’Organisation pour la démocratie et la gouvernance en Afrique (ODGAO, WAODEG en anglais), Réseau africain des anciens des stagiaires du Programme de lutte contre la corruption de l’Université d’Etat américain, Aspin Center.

Au cours des trois jours de débat, les participants devront, au terme des travaux, élaborer des stratégies pour prévenir et lutter contre la pratique de la corruption pour davantage combattre la corruption.

« Il faut impliquer les acteurs de la vie politique, élus et société civile », a suggéré le directeur de l’USAID au Mali, Alex Newton, à la cérémonie d’ouverture.

M. Newton a ajouté que l’un des obstacles majeurs à l’amélioration des conditions économiques des populations demeure le phénomène
de la corruption.

Pour la présidente de l’Organisation pour la démocratie et la gouvernance en Afrique de l’Ouest, Mme Diallo Oumou Traoré, la corruption se définit comme un comportement négatif.

Selon Mme Diallo, à l’instar d’autres pays africains, le Mali connaît le phénomène où la tendance est la hausse.

Selon une notation de l’organisation Transparency International, notre pays a obtenu 3 points sur 10 en 2004 contre 3,9 points en 2005.

Les conséquences de la corruption, les instruments internationaux de lutte contre la corruption (conventions de l’Organisation des Nations unies, de l’Union africaine et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), les expériences réussies de lutte dans le monde seront entre autres sous-thèmes qui seront discutés par les participants.

Denis Koné

22 novembre 2005.