Partager

Partenaires au développement du Mali ont demandé la privatisation de la société, chose qui suscite une grande inquiétude au niveau des travailleurs de la société mais aussi des producteurs par rapport à leur avenir.

La mesure prise par le gouvernement concernant la réduction du prix des intrants est comme une bouffée d’oxygène tant pour les producteurs de coton que pour le secteur même.

Face aux conséquences que la privatisation de la CMDT pourrait avoir sur ses recettes, l’Etat malien lui même éprouve quelques inquiétudes.

C’est pourquoi, malgré les réticences des partenaires au développement au départ,la date initialement prévue pour entamer la privatisation a été reculée, témoignant ainsi du courage et de la détermination des autorités actuelles à poser des actes avec le minimum de préjudices aux uns et aux autres.

Explications fournies aux partenaires au développement ont sans doute été convaincantes.

Arguments avancés sont les suivants : laisser passer la période électorale (2007) et profiter du temps disponible pour mieux voir les contours du processus et élaborer les outils juridiques efficaces et nécessaires pour le déroulement correct du processus.

Ainsi, la privatisation concernant les usines d’égrenage de coton a été finalement programmée pour 2008.

D’ici là, les autorités entendent mettre tout en oeuvre pour réaliser les mesures d’accompagnement du processus de privatisation.

C’est par la force de l’argumentation, avec la promesse de réduire le coût des intrants agricoles que le gouvernement est parvenu à convenir des prix au kilogramme du coton graine avec les producteurs, soit 160Fcfa.

Par ailleurs, selon M. Djiré Directeur général de l’Office la Haute Vallée du Niger (OHVN), l’Etat a consenti 2 milliards 500 millions pour la baisse du prix des intrants agricoles, représentant un effort consenti qui permet d’encourager la production de coton au Mali qui semblait être prise en otage par les conséquences des subventions agricoles des pays du nord.

Ainsi, le gouvernement par cet acte a honoré ses engagements en accordant une importance particulière à la production de coton.

Et ceci ne fera que renforcer la confiance entre autorités et producteurs de coton qui viennent de bénéficier d’une bouffée d’oxygène.

1er juillet 2005