Elles entendent ainsi protester et attirer l’attention des pouvoirs publics sur le phénomène de la piraterie des œuvres musicales qui a pris des proportions alarmantes au Mali depuis plusieurs mois.
Ainsi, aucune cassette légale, ne sera donc fabriquée dans un prochain temps, au Mali, à moins que des actions concrètes et fortes ne soient prises par les autorités afin de mettre un terme à la prolifération des produits musicaux contrefaits qui menace la culture et l’économie dans son ensemble.
Un engagement avait déjà été pris de longue date (plus d’un an), au nom du gouvernement malien, vis-à-vis des artistes, par la voix du Ministre de la Culture. Il faut croire que les effets ne se sont pas fait sentir puisque la crise qui commence aujourd’hui est sans précédent.
C’est donc toute une industrie qui se trouve paralysée. Si cela devait persister, nul doute qu’un événement majeur comme les TAMANI « Trophées de la Musique au Mali » ne pourrait se tenir à la fin de cette année, comme prévu, faute de productions suffisantes parues en 2005.
Avec toutes les conséquences (culturelles, économiques et sociales) que cela entraînerait du point de vue des emplois (permanents et temporaires) créés chaque année et des retombées touristiques.
Source : LES TAMANI.
16 Mars 2005