Après un premier livre retraçant la légende de l’Hippopotame à Bafoulabé, Aboubacar Eros Sissoko, nafif de la localité, vient avec un autre livre sous la main. La mort de “Maliba” ou la mort de l’Hippopotame tel est le titre du livre dont la présentation a été faite par l’auteur samedi dernier au cours d’une conférence. C’était dans la salle de café du Musée National.
A en croire Aboubacar Eros Sissoko, auteur de l’ouvrage “La mort de Maliba ou la mort de l’Hippopotame par le commandant sauvage,” il a été conçu pour conscientiser des enfants surtout ceux des émigrés en France sur les méfaits de la colonisation.
Au cours de la conférence qu’il a eu à animer avant-hier au Musée national, Aboubacar Eros Sissoko a tenu tout d’abord à faire un rappel sur l’immensité de la culture de notre pays.
Parlant du contenu de ce nouveau livre, véritable outil pour enfants, le conférencier a informé qu’il retrace l’histoire du séjour d’un colonisateur Français pris sous le nom de Commandant Sauvage.
Le dernier ayant été envoyé par son pays la France dans une de ses colonies, le Soudan Français, commettra la pire des erreurs en abattant Maliba, l’Hippototame qui représente tout un symbole pour les villageois.
L’histoire se déroule à Bafoulabé en 1ère région. Le livre en question, selon le conférencier, est la suite logique d’un premier sorti l’année dernière.
L’auteur informera également que sa sortie coïncida avec la date anniversaire de la célébration de l’esclavage c’est à dire le 10 mai . Pourquoi cette date ?
A cette question, il répondra que c’est pour mieux faire comprendre aux fils et petits des colonisateurs que le séjour en Afrique de leur parents, grands-parents et arrière-fils grands parents n’a pas fait que du bien contrairement à ce que l’on a voulu faire croire à l’opinion publique.
Il a informé également d’un débat qui a eu lieu en France et au cours duquel on a voulu berner l’opinion sur la question. Mais la connaissance de la vérité historique par certains a fait que la contradiction a pu être portée.
Parlant de ses projets, Aboubacar Eros Sissoko a informé qu’il projette également d’écrire un autre livre portant sur l’excision. “Mariam Makeba,” tel est déjà le titre choisi par cet écrivain qui informe par ailleurs qu’il a déjà entre les mains quelques manuscrits sur ce qui serait son prochain ouvrage qui verra jour d’ici l’an prochain.
Dans ce livre, l’auteur promet de mettre à nu tous les méfaits de la pratique de l’excision. Entre autres actions que cet écrivain prévoit de faire au Mali la réhabilitation de la Maison de la Culture à Bafoulabé : pour cela il, il est accompagné d’un ami Gabonais.
Celui-ci entretient des liens amicaux avec plusieurs enfants d’émigrés maliens en France principalement originaires de la région de Kayes. Educateur spécialisé, l’auteur du livre dont la cérémonie de présentation a drainé de nombreux écoliers et intellectuels, réside actuellement en France où il a eu à fréquenter l’Ecole des Beaux Arts.
Il a été animateur socioculturel dans ce pays et a animé plusieurs manifestations culturelles. Avant de s’envoler pour ce pays, Aboubacar Sissoko a fréquenté tout d’abord l’Institut national des Arts du Mali. Le nouveau livre dont il est venu faire la présentation a été préfacé par le député-Maire d’une province française
Laya DIARRA
05 juin 2006.
