A la dette publique, un atelier national sur la qualité de la participation des femmes et des jeunes dans les organes de prises de décisions dans la gestion des centres communautaires, vient de se tenir sous la direction de Ibrahima Fadiala Kéïta, président de la Fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali (Fenascom).
Représentants d’associations de santé communautaire en provenance des régions, cercles et communes de Bamako ont pris part aux travaux.
La politique nationale de santé concerne toute l’étendue du territoire national.
La Fenascom, partenaire incontournable pour l’accessibilité des soins à la base, contribue à l’amélioration des soins de santé au Mali.
Elle travaille avec les Centres de santé communautaires (CESCOM) dont les organes de gestion restent les Asaco.
En 2003, afin de réussir sa mission, la Fenascom s’est dotée d’un plan stratégique quinquennal (2005-2009).
D’un fonds de 800 millions de Fcfa, financés à 80% par la coopération néerlandaise, ce plan comprend huit axes majeurs ayant trait entre autres à la facilité des individus à accéder à des services de qualité, à la mobilisation sociale autour des objectifs de santé, et au développement social.
Ces objectifs constituent la deuxième phase du Programme de développement sanitaire et social (Prodess) et ont trait au développement des mécanismes alternatifs de financement de la santé.
Identification de facteurs nuisibles à la pleine participation des femmes à la gestion de la santé communautaire dans les régions de Mopti, Sikasso, Ségou, Koulikoro et le District de Bamako, a été faite lors d’une étude par la Fenascom.
Ainsi, selon cette étude, le taux moyen de représentation des femmes dans les ASACO, est compris entre 26,2% à 2,43% dans les fédérations régionales.
Pour le président de la Fenascom, l’opérationnalisation du plan stratégique reste un défi pour la Fenascom qui doit s’engager davantage dans la dynamisation de ses démembrements et dans la participation des femmes et des jeunes dans le processus de prise des décisions.
Le Koweit accorde au Mali 10 milliards de Fcfa pour le barrage de Taoussa
Hier lundi, dans la salle de conférence du ministère de l’économie et des finances, la signature de l’accord de prêt d’un montant de 10 milliards de Fcfa du projet de construction du barrage de Taoussa, a eu lieu entre le Koweït et le Mali.
Les documents ont été paraphés côté malien par Abou-Bakar Traoré ministre de l’économie et des finances, et côté koweitien par Hamad Souleyman Al Oumar directeur adjoint du Fonds koweitien pour le développement économique.
Hamed Diane Séméga ministre des mines, de l’énergie et de l’eau était également présent.
Ce montant de 10 milliards de Fcfa accordé par le Fonds koweitien pour le développement économique arabe, servira au financement partiel du barrage de Taoussa.
Grâce à ce fonds-ci, travaux de génie civil du barrage, supervision des travaux, étude de faisabilité ainsi que les imprévus, pourront être financés.
Partenaire financier important du Mali, le Fonds koweitien pour le développement économique arabe, depuis 1990, appuie constamment les efforts de développement des autorités maliennes, à travers la construction de barrages, routes et de projets d’irrigation.
En 1997, le Fonds koweitien a accordé un don de 330 millions de Fcfa au Mali, pour la réalisation de l’étude de faisabilité et d’impact du barrage de Taoussa.
Financement des études complémentaires et d’actualisation des études de faisabilité a été également fait par le Fonds koweitien.
Suite aux résultats positifs de cette étude, le gouvernement a décidé de réaliser ce projet qui s’avère très important pour le développement des régions du Nord.
Déjà, une Autorité pour l’aménagement du barrage de Taoussa a été créée. Elle a pour mission la mise en œuvre du projet.
En janvier 2002, le Fonds koweitien était l’hôte de la première réunion des bailleurs de fonds sur le projet, réunion durant laquelle, premières annonces de participation au financement ont été faites.
En septembre 2005, lors de la table ronde des bailleurs de fonds, annonces de participation au financement se sont élevées à 70 milliards de Fcfa.
Le présent accord de prêt, tout en étant le couronnement de près de dix ans d’efforts conjoints depuis la réunion en 1993 à Bamako des fonds arabes et islamiques, est d’autant plus important et symbolique, qu’il s’agit du premier accord relatif au financement de la construction du barrage de Taoussa, dont le démarrage des travaux est prévu pour 2007, a estimé le ministre des finances.
06 décembre 2005.