« A compter de ce mercredi 16 mars 2005, Mali K7-SA et Seydoni Mali-SA seront fermées, victimes de concurrence déloyale, et de piraterie ». Voilà la teneur d’une correspondance adressée à notre rédaction.
Les deux structures animeront conjointement une conférence de presse ce soir. En attendant, certaines questions méritent d’être posées. Entre artistes, producteurs arrangeurs… qui pirate qui ? Comment lutter efficacement contre le piratage des oeuvres musicales ?
Malgré les efforts des uns et des autres le phénomène persiste et si l’on ne prend garde, notre culture qui nous est si chère se vendra plus difficilement. La fermeture de Seydoni et de Mali K7 représente une sérieuse menace sur la promotion des artistes maliens, de leurs oeuvres, bref sur la culture malienne considérée pourtant comme l’une de nos plus grandes richesses.
Il est regrettable que l’on en soit déjà au constat d’échec de toutes les synergies récemment développées dans le cadre de la lutte contre la piraterie. Espérons que le combat contre le fléau ne s’arrêtera pas là, que d’autres le poursuivront pour sauver la culture malienne, si riche, si diverse, si chère
Daba Balla KEITA
16 Mars 2005