En réalité, l’information distillée n’était qu’incongrue, la Commission mobilisation sociale n’est pas dissoute et elle peut poursuivre ses activités.
«Avec l’annonce faite par le gouverneur du District de Bamako, de la dissolution de la Commission de mobilisation sociale, nous avons été inquiets et on voulait s’assurer si ce n’est pas une décision prise de connivence avec le Comité national d’organisation. Maintenant qu’on sait que la Commission est toujours valable, nous donnons l’assurance que la mobilisation sera au-delà des attentes», a dit un membre de la Commission.
C’est au cours d’une réunion tenue au gouvernorat sous la présidence du gouverneur intérimaire Ibrahim Féfé Koné, que celui-ci aurait déclaré la dissolution de la Commission mobilisation sociale, au grand dam des membres constitués des différentes couches de la société civile.
Pour le Président du Cnosaf, il est essentiel de concentrer les efforts sur le Sommet qui arrive dans quelques jours. Il s’est dit ouvert aux propositions pour prendre en compte dans la Commission, d’autres membres, mais pas la dissoudre.
La Commission mobilisation sociale reste valable, ses membres peuvent donc poursuivre leurs activités. Le Président du Cnosaf a présenté les excuses du comité aux membres de la Commission pour ce qui s’est passé la veille.
Par ailleurs dans la composition de la Commission proposée par le gouverneur intérimaire du District de Bamako, il exclut certains membres comme les associations islamiques et les associations de traditionalistes.
Toutes choses jugées inacceptables par les représentants de ces associations. Pour montrer leur engagement patriotique à accueillir l’Afrique et la France, les associations islamiques ont organisé le lendemain au Centre culturel islamique de Hamdallaye, une séance de lecture coranique.
Ils ont béni le Mali et prié Dieu pour que le défi de l’organisation soit relevé par le Comité d’organisation afin que le Sommet soit une grande réussite.
Tous les Maliens doivent donc se sentir concernés par ce défi national qui demande «une nécessaire conjugaison des efforts de tous les Maliens», comme le disait le Président du Cnosaf lors d’une conférence de presse.
Boukary Daou
21 novembre 2005.