Le Roi Naré Maghan Soundiata était entouré pour la circonstance à la tribune par 4 Chefs de Tribus dont :
1 Siby Kamandjan Camara : le Roi des Camara nons fogerons.
2 Fran Camara dit Tabon N’Yana Fran Camara Chef des Rois Forgerons
3 Fakoly Koroma
4 Faouly Tounkara le Petit frère de Nema Moussa Tounkara.
1- DE L’ORGANISATION SOCIALE
Articile 1er : La Société du grand Mandé est divisée en seize (16) porteurs de carquois, cinq (5) classes de marabouts, quatre (4) classes de Nyamakalas (1) une classe de serfs (esclaves) Mofé molu)
Chacun de ces groupes a une activité et un rôle spécifiques
Article 2 : Les Nyamakalas se doivent de dire la vérité aux Chefs, d’être leurs conseillers et de défendre par le verbe les règles établiesf et l’ordre sur l’ensemble du royaume.
Articile 3 : Les Morikandas lolu* (les cinq classes de marabouts) sont nos maîtres et nos éducateurs en Islam. Tout le monde leur doit respect et considération.
Article 4 : La société est divisé en classe d’âge. A la tête de chacune d’elles est élu un chef. Font de la classe d’âge les personnes (Hommes ou Femmes) nées au cours d’une période de trois années consécutives.
Les Kangbès (Classe internationale entre les jeunes et les vieux) doivent être conviés pour participer à la prise des grandes décisions concernant la société.
Articile 5 : Chaun a le droit à la vie et à al préservation de son intégrité physique. En conséquence, tout tentation d’enlever la vie à son prochain est punie de la peine de mort.
Article 6 : Pour gagner la bataille de la propérité, il est institué le Kon gbèn Wölö (un mode de surveillance) pour lutter contre la paresse et l’oisiveté.
Article 7 : Il est institué entre les Mandenkas le Sanankuya (cousinage à plaisanterie) et le tanamanyoya (forme de totémisme). En conséquence, aucun différent né entre ces groupes ne doit degénérer, * respect de l’autre étant la règle.
Entre Beaux-Frères et Belles-Soeurs, entre grands parents et petits, tolérance et le Chahut doivent être le principe.
Article 8 : La Famille est désigné famille régnante sur l’empire.
Article 9 : L’éducation des enfants incombe à l’ensemble de la société. La puissnce parternelle appartient en conséquence à tous.
Article 10 : Adressons-nous mutuellement les condoléance.
Article 11 : Quand vore femme ou votre enfant fuit, ne le poursuirez pas chez le voisin.
Articile 12 : La succession étant patrilinéaire, ne donnez jamais le pouvoir à un fils tant qu’un seul de ses pères vit. Ne donnez jamais le pouvoir à un mineur parcequ’il possède des liens.
Article 13 : N’offensez jamais les Nyaras.
Article 14 : N’offensez jamais les femmes, nos mères.
Article 15 : Ne portez jamais la main sur une femme mariée avant d’avoir fait intervenir sans succès son mari.
Article 16 : Les Femmes, en plus de leurs occupations
quotidiennes doivent être associés à tous nos gouvernemnts.
Article 17 : Les Mensonges qui ont vécu 40 ans doivent être considérés comme des vérités.
Article 18 : Respectons le droit d’aînesse.
Article 19 : Tout homme a deux beaux-parents : les Parents de la Fille que l’on n’a pas eue et la parole qu’on a prononcée sans contrainte aucune.
On leur doit respect et considération.
Articile 20 : Ne maltraitez pas les esclaves, accordez leur un jour de repos par semaine et faites en sorte qu’ils cessent le travail à des heures raisonnables. On est maître de l’esclave et non du sac qu’il porte.
Article 21 : Ne poursuivez pas de vos assiduités les épouses du Chef, du voisin, du marabout, du féticheur, l’ami et de l’associé.
Article 22 : La vanité est le signe de la faiblesse et l’humilité le signe de la grandeur.
Article 23 : Ne vous trahissez jamais entre vous. Respectez la parole d’honneur.
Article 24 : Ne faites jamais du tort aux étranges.
Article 25 : Le Chargé de mission ne risque rien au Mandé.
Article 26 : Le taureaux confié ne doit pas diriger le parc.
Article 27 : La jeune fille peut être donné en mariage dès qu’elle est pubère* sans détermination d’âge. Le choix de ses parents doit être suivi quelque soit le nombre des candidats.
Article 28 : Le Jeune homme peut se marier à partir de 20 ans.
Article 29 : La dote est fixée à 3 bovins : un pour la fille, deux pour son père et sa mère.
Article 30 : Venons en aide à ceux qui en ont besoin.
II DES BIENS :
Article 31 : Il y a cinq façons d’acquérir la propriété : l’achat, la donation, l’échange, le travail et la succession. Tout autre forme sans témoignage probant est équivoque.
Article 32 : Tout objet trouvé sans propriétaire connu ne devient propriété commune qu’au bout de 4 ans.
Article 33 : La quatrième mise-bas d’une génisse confiée est la propriété du gardien.
Article 34 : Un bovin doit être échangé contre quatre moutons ou quatre chèvres.
Article 35 : Un oeuf sur quatre est la propriété du gardien de la poule pondeuse.
Article 36 : Assouvir sa faim n’est pas du vol si on n’emporte rien dans son sac ou sa poche.
III DE LA PRÉSERVATION DE LA NATURE
Article 37 : Fakombè est désigné Chef des chasseurs. Il est chargé de préserver la brousse et ses habitants pour le bonheur de tous.
Article 38 : Avant de mettre le feu à la brousse ne regardez pas à terre, levez la tête en direction de la cîme des arbres.
Article 39 : Les Animaux domestiques doivent être attachés au moment des cultures et libérés après les récoltes. Le chien, le chat, le canard et la volaille ne sont pas soumis à cette mesure.
02 juin 2006.