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La cérémonie de signature a eu lieu sous la présidence du ministre de la promotion des investissements et des petites et moyennes entreprises Ousmane Thiam assurant l’intérim du ministre de l’économie et des finances.

Seydou Traoré ministre de l’agriculture, Marimantia Diarra ministre du plan et de l’aménagement du territoire, Amadou Boubacar Cissé vice-président de la BID, représentants des producteurs de coton, opérateurs économiques et nombreux autres invités étaient présents à la cérémonie.

Ce financement a été possible grâce au partenariat entre la BID, la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC), la ociété Islamique pour le Développement du Secteur Privé (SID) et la British Arab Commercial Bank (BACB).

Pour Mr Thiam, cet important apport financier vient à point nommé, car, il n’est pas exagéré de rappeler que la CMDT, à l’instar de toutes les autres filières cotonnières africaines connaît d’énormes difficultés de trésorerie dues essentiellement à la baisse des cours mondiaux du coton et de la parité euro/dollar dont les conséquences sont néfastes sur la durabilité de la culture cotonnière.

Ainsi, suite aux contraintes et renchérissement du prix des intrants, bloquant l’aspiration d’intensification de nos paysans, le rendement au champ va de plus en plus decrescendo, d’après lui.

Grâce à ce prêt de la BID, payer au comptant les fournisseurs contrairement au règlement par traite simple à 180 jours appliqué auparavant dans les contrats à la CMDT, sera désormais possible.

Cette signature de l’accord de financement des intrants constitue une étape de plus dans la consolidation des liens de coopération entre le Mali et son institution, selon le vice-président de la BID.

Actuellement, la BID aurait accordé au Mali des financements d’une valeur de 289 millions de dollars EU, selon lui.

Ainsi, la réduction des prix d’acquisition des intrants est possible à travers le financement accordé par la BID.

Pour Ousmane Amion Guindo PDG de la CMDT, suite au renchérissement du prix des intrants, les paysans ne respectent plus les doses d’engrais, ils font ce qu’ils appellent communément  » la politique des moyens « , et en plus de la pauvreté des sols accentuée par les érosions et leur exploitation minière, cette attitude des paysans compromet dangereusement l’accroissement de la production agricole à travers l’augmentation de la productivité.

Promesse a été faite par Mr Guindo, qu’incessamment, son entreprise entreprendra des négociations auprès des fournisseurs pour un rattachement des prix des intrants.

5 Avril 2005