Partager

Le Républicain : vous êtes à la fin d’un séjour au pays. Peut-on savoir si vous avez pu prendre des ressources.

Koly Kanté : Je suis venu et reparti en flèche. C’était juste pour rendre visite aux parents. On ne saurait affirmer que c’était pour prendre des ressources. Je n’ai pas pu beaucoup m’amuser. En somme je n’ai pu bien profiter des vacances.


Peut-on savoir comment votre club s’est comporté en championnat ?

Bien ! Du début à la fin on s’est bien comporté. C’est vrai que vers la fin, à peu près 4 journées de la fin, on n’a un peu relâché. Ce qui nous alors coûté la montée. J’espère que dans le prochain exercice on va repartir sur la même base et faire mieux.

Avez-vous des explications profondes au relâchement que vous évoquiez tantôt ?

La fin de saison a été dure pour le club parce qu’il y a eu trop de problèmes, au niveau du maire, des dirigeants, des entraîneurs. A la fin on a pu un peu se ressaisir mais, il était trop tard.

Nul doute, cette saison, votre objectif est la montée ?

Très clair ! Car on a fait des recrutements pour cela. L’objectif sera uniquement la montée, rien d’autre.

Malgré des nombreux recrutements, des anciens (dont vous même) vont être le pilier ?

Moi le pilier ?? On le saura à la tâche. C’est le rôle que je vais essayer de jouer. Les nouveaux ne seront pas mal non plus, il y aussi des jeunes. On espère faire de très bonnes choses avec cet ensemble.

Au delà de la situation de l’équipe, comment Koly même s’est comporté ?

Cette année je crois que je me suis bien comporté. J’ai été plus régulier par rapport aux autres années. J’ai pu développer bien de ressources. Ce qui peut expliquer mes nombreux contacts. J’espère que ceux-ci pourront être fructueux cette année.


Peut-on savoir davantage de ces contacts ?

Non ! Pour le moment je reste encore à Tours. Vous saurez au moment venu.

Comment est-ce que vous êtes utilisés à Tours ?

C’est la polyvalence. Je suis tantôt utilisé milieu de gauche (sur le couloir) tantôt dans l’axe derrière les attaquants.


Cette polyvalence vous attire de la convoitise. Vous allez davantage travailler pour percer ?

Pour le moment je ne saurai parler de convoitise. C’est lorsque les contacts se réaliseront que je pourrais parler comme ça, cela dit, mon but est de progresser davantage pour atteindre les sommets. Donc je dois encore travailler. Je suis décidé pour ça. Il faut jamais baisser les bras. Seul le travail paie.

Koly et l’équipe nationale du Mali ?

Ca fait longtemps. C’est depuis le match contre la Côte d’Ivoire dans les éliminatoires d’Athènes 2004. Depuis Koly et l’équipe nationale sont séparés. J’aimerais bien y retourner. Pour le moment j’y pense pas. Je pense seulement à Tours. L’équipe nationale et les autres viendront après, sur tout en travaillant bien.

Avez-vous des contacts avec les encadreurs ou des dirigeants de l’équipe nationale ?

Avec les encadreurs non. Avec des joueurs oui. Je suis en contact permanent avec certains joueurs que ce soit en France ou au Mali. On se donne toujours des nouvelles, on est toujours content de se retrouver et d’échanger surtout ce qui se passe au Mali.

L’ambiance est une déterminante de la réussite d’un footballeur. Loin de la famille, comment (vous footballeurs maliens créer vous cette ambiance ?

Pour moi c’est par le téléphone. Également j’ai de la famille en France et plein d’amis. A Angoulême je retourne souvent voir des amis que je me suis crée. Toutes ces visites et contacts me permettent de décompresser.

Pour moi l’ambiance c’est ça.


Le football malien est dans une mauvaise passe, quelle est votre explication ?

C’est seulement une question de responsable. Tant qu’on aura pas trouver un encadreur capable à la fois, de canaliser les joueurs et les dirigeants. On ne va pas s’en sortir. Il faut trouver alors ce vrai leader.

Sinon il y a des joueurs talentueux. Ils arrivent à chaque occasion à s’imposer dans leurs clubs à l’extérieur. Et j’en suis fier.


Avez-vous quelque chose de particulier à l’adresse de nos lecteurs, et de vos admirateurs ?

A mes admirateurs, surtout, simplement qu’ils soient patients, mon heure viendra.

Propos recueillis

par Souleymane Diallo

6 juillet 2005