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Sur le long de la route nationale de Bamako à Kayes, aucun village n’a été écarté pour sa petitesse, et tous ont eu la même consi­dération du candidat du Parena Tiébilé Dramé, autant que les grandes agglomérations comme Nara, Goumbou ou Mourdia. Les communes de Nossombougou, de Ouolodo, de Kolokani, de Niamana (Mourdia), de Ouagadou, de Nara lui ont réservé le 22 avril, un accueil populaire excep­tionnel auquel ils ont joint la promesse de voter pour lui le 29 avril prochain, date de l’élection présiden­tielle au Mali.

Si dans cer­tains villages, l’accueil a été minutieusement préparé par des cadres du Parti de la Renaissance Nationale (Parena) comme le jeune Boubou Dantioko et cer­tains opérateurs écono­miques ou des Maliens de l’Extérieur comme Oumar Sokouna, dans d’autres la mobilisation a été sponta­née chez les populations qui venaient juste d’ap­prendre que Tiébilé Dramé, l’auteur de l’Appel du 18 février, arrive.

Ces populations rurales avaient suivi avec intérêt les interventions du candi­dat Tiébilé Dramé à la télé­vision et à la radio nationa­le. Ainsi édifiées sur le pro­jet de renaissance nationa­le dont il est porteur, les populations de ces villages qui vivent de l’agriculture, de l’élevage et des revenus tirés de la diaspora ont dit haut et fort leur admira­tion pour celui qui a choisi de faire du paysan l’épicentre de la sécurité ali­mentaire, de défendre et protéger les Maliens de l’Extérieur.

« Nous nous retrouvons dans vos pro­positions et voterons pour vous le 29 avril« , ont-ils dit à Tiébilé Dramé. A Ouolodo, l’accueil a été certes spontané et modes­te, mais fort significatif. Dans ce village, plus de 10 enseignants ont adhéré au Parena à la faveur de l’Appel du 18 février ou le discours d’investiture du candidat Tiébilé Dramé, nous dit un conseiller municipal du parti du bélier blanc. Tous sont en train de mobiliser leurs proches pour élire le candi­dat du Parena.

A 6 km de Mourdia, au niveau du village de Koïra, les militants de la section du Parena ont réservé un accueil très enthousiaste au candidat de la renais­sance. Ainsi, c’est parmi un long cortège formé de mili­tants – et non pas de cour­tisans parti de Bamako, comme le fait le Président candidat ATT – que Tiébilé Dramé a fait son entrée à Mourdia dans la commune de Niamana. Même « mobi­lisation exceptionnelle » pour citer les autochtones à Goumbou et à Nara dans le Ouagadou. Dans toutes ces agglomérations, l’hymne du Parena est devenu naturel pour les militants lors de tels événements. « Wélé » ou l’appel est chan­té au début de chaque céré­monie organisée par le Parena.

A Mourdia, aussi bien qu’à Nara, l’adhésion d’un expatrié, Oumar Sokouna a permis d’accélérer la vul­garisation des idéaux du Parena et de donner un coup de fouet à la populari­té du parti. Cela ajouté aux activités incommensu­rables des jeunes cadres comme Boubou Danthioko sous la direction des vieux routiers que sont Demba Diarra, président de la Fédération de Nara et Mamadou Coulibaly, Secrétaire général de la Fédération, le Parena est en passe d’afficher une popularité sans commune mesure à Nara.

Dans cette localité où Tiébilé est aussi populaire que bien connu, un camarade d’enfance Badjaki Dramé n’a pas manqué de visiter dans l’enfance du candidat pour révéler le non de « benja­min » par lequel on l’appe­lait parce qu’il était le plus jeune des détenus dans les geôles du dictateur Moussa Traoré.

Cette élection pré­sidentielle est à portée de main du Parena dans le Ouagadou, selon les diffé­rentes interventions-tenues à Mourdia et à Nara. Mais dans cette der­nière localité, ces struc­tures ont besoin d' »entretien », selon la jeunesse.

Le long du parcours, les préoccupations évoquées par les populations restent invariables :’ l’école, la santé, l’eau et les Maliens de l’Extérieur.

Selon Tiébilé Dramé, la longue attente sous le soleil ardent et l’accueil populaire que les popula­tions lui ont partout consa­cré est le signe annoncia­teur du changement sou­haité par tous.

Cela n’est plus l’affaire du seul, mais de tous les partis politiques et de toutes les popula­tions. Il a demandé à tous, bénédictions et implica­tions par leur appui humain afin de le porter au pouvoir.

Celui qu’ils ont tous porté à Koulouba, il y a cinq ans, à savoir ATT s’est révélé incapable de réaliser les aspirations pro­fondes du peuple malien. Tout le monde a été déçu et les Maliens de l’Extérieur livrés à eux-mêmes,dénués de tout appui de l’Etat, alors qu’ils consti­tuent par leur apport au pays, la deuxième mamelle nourricière du pays.

A Nara, une course de chevaux a été organisée à l’intention du candidat Tiébilé Dramé qui a remis les prix aux trois premiers. Ici, dit-on, tout le monde a aimé Tiébilé avant de le voir à cause de son engage­ment patriotique en faveur des Maliens de l’extérieur.


Envoyé spécial Boukary Daou

24 avril 2007.