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Le jour choisi pour cette bataille contre les ordures, les eaux usées et les moustiques est le premier samedi de chaque mois. L’idée d’une journée mensuelle communale de salubrité a pris corps après des insuffisances constatées tant sur le plan matériel que humain au niveau des services techniques de la mairie.

On note aussi l’existence des comités de gestion de salubrité dans les quartiers et coordonnés par les chefs de quartiers. Mais ces comités se trouvent confrontés aux mêmes difficultés : manque de moyens, actions disparates et invisibles.

Pour pallier à ces insuffisances et rendre l’impact des activités de salubrité sur le terrain plus visible, la mairie entend mobiliser, pendant une journée, l’ensemble des populations.

En plus des moyens de bord dont dispose la commune, les populations doivent sortir, qui avec leurs balais, qui avec leurs brouettes etc. pour obtenir un résultat plus probant.

Rappelons que le nouveau programme de développement économique, social et culturel (PDESC) donne une place plus importante à l’assainissement qui englobe les 2/3 de son budget estimé à plus de 15 milliards de francs CFA.

Pour Lassine Coulibaly, 3è adjoint au maire chargé de l’assainissement, aucune dépense n’est de trop d’autant qu’il s’agit de la protection de notre environnement immédiat.

Toute action de développement est vouée à l’échec si ceux qui doivent les mener ne sont pas en bonne santé. Or, la santé est liée à notre cadre de vie”, a indiqué M. Coulibaly.

A noter que toutes les forces vives de la commune (associations de jeunes, CAFO, GIE, chefs de quartiers et partenaires de la commune) sont fortement impliquées dans l’organisation et le suivi de la Journée mensuelle communale d’assainissement.

La commune VI, qui vient d’enlever le 1er prix du concours de la “Commune la plus propre” du district (édition 2005), entend perpétuer ce privilège et cette marque de confiance placée en elle.

Le maire Souleymane Dagnon ne disait-il pas que ce prix est dédié à l’ensemble des citoyens de la commune VI et que ceux-ci doivent redoubler d’efforts pour pérenniser cet acquis ? L’institutionnalisation d’une Journée mensuelle communale de salubrité ne procède-t-elle pas de cette situation ?

En attendant, les tractations vont bon train et le maire veut réussir dans cette entreprise. ll s’agira pour le chef de l’Exécutif communal de faire de ce premier essai un coup de maître.

Adama S. DIALLO Stagiaire

12 août 2005