Chaque année le 21 septembre est célébré de par le monde comme la journée internationale de la paix. Dans notre pays, la Fédération pour la Paix Universelle (FPU) a célébré l’événement avec faste à travers une conférence de presse et une marche pour la paix.
Le point de presse qui avait pour effet d’annoncer la marche a eu lieu le samedi 20 septembre à la Pyramide du Souvenir dont les principaux orateurs étaient Dena Parfait, secrétaire général de la FPU, Me Jules Dembélé, secrétaire général adjoint, Amidou Ouane et Seydou Traoré, tous membres actifs de la FPU.
La force du dialogue
La Fédération pour la Paix Universelle qui vise à favoriser les initiatives de paix par le canal du dialogue inter-religieux, inter-culturel et par la non violence a joué un rôle crucial dans la libération des otages au nord-Mali.
Au Sénégal, elle s’est engagée aussi dans la résolution du différend opposant les autorités à la province séparatiste de Casamance. Par ailleurs, les membres de la Fédération pour la Paix Universelle ont travaillé avec l’Assemblée Nationale, les religieux et même célébré des mariages inter religieux. Ces informations ci-dessus ont été fournies en guise de réponses aux questions des journalistes.
Les conférenciers, dans leurs interventions, ont fait l’apologie de la non violence. Comme exemple illustratif ; ils ont évoqué le combat de Martin Luther King qui faisait sa lutte pour le biais de la non violence.
La déclaration de la FPU
La conférence de presse a été sanctionnée par une déclaration qui s’articule autour de 5 points dont les points saillants sont les suivants :
primo, la Fédération pour la Paix Universelle demande à tous de prendre vivement conscience de l’apport décisif et essentiel des religions pour garantir les droits de l’homme. Après tout, les religions relèvent notre origine commune, source de notre valeur sacrée.
Les religions enseignent la valeur de chaque être humain et le besoin de servir et d’aimer les autres. Notre indigence spirituelle nous rend moralement faibles et ignorants : les droits de l’homme sont bafoués pour cette raison. D’une conscience spirituelle affermie jaillira la volonté collective d’assurer le bien-être de tous. C’est là qu’il faut faire ressortir le message des grandes spiritualités du monde avec leurs valeurs universelles.
Secundo, comme première école de l’éthique, la famille doit nous enseigner à aimer, respecter et servir les autres. Renforcer le mariage et la famille, c’est pouvoir enseigner aux enfants le respect de tous et donner une assise solide à la culture de la paix. Troisièmement, nos programmes scolaires doivent parler de paix et de résolution des conflits. On peut y arriver par l’éducation du caractère ou des programmes d’éducation morale.
Ceux à qui on enseigne de remplir leurs obligations et responsabilités morales dans leurs familles, avec leurs amis et leurs associés, se mettront respectueusement au service des autres et de l’intérêt supérieur. Quatrièmement, ce n’est uniquement le rôle de la puissance publique de garantir la paix. On doit faire plus appel à la conscience de notre solidarité universelle : les frères et soeurs de notre grande famille humaine ont un même héritage spirituel et moral.
Et enfin cinquièmement en mettant l’accent sur une culture d’entraide, animée par une éthique altruiste, nous contribuerons à édifier un monde de paix durable. La conférence de presse qui annonçait la marche a eu lieu le dimanche 21 septembre; elle a commencé à la place de la Palestine et a pris fin à la place de la liberté.
Mamoutou DIALLO (Stagiaire)
24 Septembre 2008