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Mme Diarra Ramata Diarra représentant le ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, représentant de l’Unicef, Aliou Sylla représentant du CESAC, personnalités féminines engagées dans la lutte contre la pandémie, étaient présents à cette rencontre.

Au programme de la journée : exposés sur la lutte contre le Vih-Sida, conférences-débats, témoignages de personnes affectées et infectées par le Vih-Sida.

De plus en plus, la lutte contre le Vih-Sida apparaît comme une lutte pour la survie de la famille et pour la préservation de son devenir, selon Mme Diarra.

Accroître la conscience de la société sur le rôle positif que ses différentes composantes doivent jouer dans la lutte contre la pandémie, a été mis en avant par Mme Diarra.

Une des structures les plus anciennes dans la lutte contre le Sida, le CESAC assure la prise en charge globale, en milieu ouvert des personnes infectées par le VIH, a indiqué Mr Sylla.

Conseil-dépistage, soins, soutien psycho-social, représentent les principales activités menées par le CESAC.

La situation selon Mr Sylla est inquiétante.

En 20 ans, plus de 20 millions de personnes sont mortes du sida à travers le monde.

Sur le plan national, le taux séroprévalence est de l’ordre de 1,7%, soit quelques 130.000 personnes infectées selon les estimations de 2001.

En 2005, près de 21.231 personnes ont été accueillies au CESAC. 14.785 consultations ont eu lieu ainsi que 3271 dépistages.

1600 personnes étaient sous médicaments anti-rétroviraux (ARV), 10000 orphelins et enfants vulnérables ont été identifiés, dont 1000 soutenus par la structure.

Mr Sylla a insisté sur le caractère féminin de l’épidémie, ainsi que l’augmentation du taux de nouvelles infections des jeunes de 15 à 24 ans.

Différentes recommandations ont été émises par Mr Sylla : disposer d’une couverture optimale en services publics sur l’ensemble du territoire national, élargissement des programmes de prévention ne touchant actuellement qu’une personne exposée sur cinq, prise en charge de tous les orphelins laissés à l’abandon par les structures de lutte contre le sida, ainsi que l’implication de la famille, facteur très positif pour la personne infectée, car l’affection de la famille reste capitale pour la survie du malade.

06 juin 2005