Aujourd’hui, tout le monde est conscient que l’éducation est un droit pour tous, ce qui signifie qu’aucune fille, ni aucun garçon, quelle que soit sa situation, ne doit être empêché d’aller à l’école. Car l’éducation c’est tout d’abord un puissant facteur de réduction de la pauvreté, qui apporte aux populations une plus forte cohésion sociale et un meilleur niveau de vie.
Comme dit le proverbe, “un seul doigt ne peut saisir un caillou.” Autrement dit, l’éducation des seuls garçons n’arrange pas le pays. C’est pourquoi, depuis un certain temps, le Gouvernement du Mali et ses partenaires se sont engagés à travailler ensemble pour favoriser l’éducation et atteindre l’égalité entre filles et garçons.
L’éducation des filles étant une priorité nécessaire pour pallier la sous-scolarisation des filles au Mali et rehausser son niveau en vue du développement homogène et harmonieux du pays. Car plus les filles sont scolarisées, plus les secteurs de la nutrition, de la santé, de l’éducation des enfants sont valorisés.
Toutes ces actions menées par le Gouvernement, à travers la volonté du Président de la République, ont permis l’organisation des camps d’excellence et la récompense des bons élèves. Ainsi, depuis l’initiation de cette journée, les filles ne sont pas restées en marge du succès : elles ont toujours été parmi les premiers des examens et ont largement été réprésentées autant, sinon plus que les garçons.
Au cours de la tenue de la journée de cette année, les filles ont fortement marqué leur présence, en engrangeant des succès parmi les garçons. Une performance qui a été saluée par ATT et les parents d’élèves qui ont bon espoir que cette initiative entreprise il y a seulement quelques années, est aujourd’hui devenue non seulement une réalité malienne, mais surtout une tradition.
Pour le progrès de l’ensemble du système éducatif, l’éducation des filles, doit être encouragée, quand on sait que l’éducation est vitale pour garantir à tous les enfants -aux filles en particulier-, une meilleure qualité de vie dans un monde meilleur.
Aussi, il faut reconnaître que si les filles sont laissées pour compte, ces objectifs ne seront jamais atteints, c’est-à-dire la défense des droits des enfants, la contribution à leurs besoins essentiels et leur plein épanouissement.
“Eduquer un garçon, c’est éduquer un individu, alors qu’éduquer une fille, c’est éduquer toute une communauté”. Fortes de ce concept réaliste, les filles sont, ces derniers temps, engagées à aller jusqu’au bout de la voie pour rélever le défi de leur non -scolarisation.
Mariétou KONATE
24 septembre 2007.