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A l’occasion de la Journée de l’Afrique, le 25 Mai dernier, une conférence-débat avec comme thème le rôle des organisations de la société civile dans la « redynamisation de l’Union africaine », organisée par l’Organisation africaine de la jeunesse et de la femme a eu lieu au Centre culturel libyen, sis à l’ACI 2000.
Moussa Sanogo, conseiller technique à l’Assemblée nationale, chargé de la coopération avec les pays francophones, était le principal animateur de cette conférence.

ONG et associations de jeunesse dont le club des amis de Kadhafi, étaient présents à la conférence.

Le Guide Libyen Mouammar Kadhafi a été un des grands artisans de la création de l’Union africaine (UA).

Le thème choisi par la jeunesse du continent pour célébrer la Journée de l’Afrique, répond aux exigences d’une véritable union en cette ère de mondialisation tout azimuts où l’intérêt personnel semble l’emporter sur l’intérêt général, a estimé le conférencier.

Historique de l’Union Africaine, a été retracé par Mr Sanogo.

En effet, le 25 mai 1963 à Addis-Abeba en Éthiopie, naissait l’Organisation de l’unité africaine (OUA), qui prendra en septembre 2002, le nom de Union africaine (UA).

Pour Mr Sanogo, l’échec de l’OUA, serait dû, aux limites démontrées par les systèmes de gouvernance en vigueur dans nos pays.

En effet, sur un continent ravagé par les maladies, la famine et les guerres, pour lutter contre la pauvreté, il s’avère nécessaire d’impliquer la société civile à tous les niveaux, car cette dernière est exclue des grandes décisions relatives à l’avenir du continent, a estimé le conférencier.

L’UA, a jugé Mr Sanogo, sans la société civile, serait un corps sans âme. La société civile doit donc être le socle de l’organisation continentale.

Quant à l’UA, afin d’appuyer la promotion de la société civile, elle doit tracer les voies pour impliquer la société civile dans ses activités et à tous les niveaux, tant en amont qu’en aval, a estimé le conférencier.

Redéfinition du rôle de l’État qui se résumera désormais essentiellement à la défense de l’intégrité territoriale et à la sécurité des personnes et biens, a été proposée par le conférencier.

29 mai 2006.