Partager

Devenu pleinement président de la Fédération du Nigeria, Goodluck Jonathan peut désormais s’imposer sur la scène politique, mais il devra jouer finement au sein de son parti où les tensions sont déjà perceptibles.
Le Nigeria est divisé pour moitié entre chrétiens au sud et musulmans au nord. Goodluck Jonathan est donc en théorie promis à un avenir présidentiel limité à moins qu’il n’arrive à se représenter.Pour l’heure, la majorité des gouverneurs des 36 Etats de la fédération, presque tous des membres du PDP, lui ont fait allégeance. « Nous avons trouvé en vous le leadership dont nous avons besoin à ce moment délicat de notre Histoire », a indiqué le porte-parole d’une délégation de gouverneurs.
D’anciens présidents du pays reçus également vendredi par Jonathan à Abuja l’ont également appelé à organiser l’an prochain un scrutin « juste et équitable ».Mais Goodluck Jonathan pourrait lui-même être intéressé et s’il se déclarait, il devrait déjà affronter en coulisses du PDP deux candidats déclarés, issus du nord: l’ancien dictateur militaire Ibrahim Babangida et un ancien vice-président revenu au PDP après avoir tenté sa chance en 2007 dans un autre parti, Atiku Abubakar.AFP.