La part prise par Habib Sissoko, président du Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM), et Moussa Sawadogo dans l’organisation des 1ers Jeux de la paix pour la jeunesse à Bamako a été considérable. Les jeux se dérouleront du 27 au 28 décembre prochain.
« La paix n’est pas un vain mot, mais un comportement », disait le vieux sage de Yamoussoukro Félix Houphouët-Boigny.
Cette paix est et demeure une préoccupation universelle. C’est pourquoi le mouvement olympique, seul ou en relation avec d’autres organisations et dans la limite de ses moyens, mène des actions en faveur de la paix.
Selon Ron Freeman, toutes les méthodes doivent être inventées pour sensibiliser la jeunesse à la culture de la paix.
Les Jeux de la paix pour la jeunesse comporteront toutes les actions qui peuvent permettre à des jeunes d’échanger, d’établir l’esprit de camaraderie qui constitue un des meilleurs moyens de s’entendre et de faire la paix.
La 1ère édition des « Jeux de la paix pour la jeunesse » à Bamako est une compétition entre les athlètes. Elle comportera des épreuves individuelles et collectives (athlétisme et basket-ball).
Les jeux réuniront les athlètes de Sikasso, de Mopti et Bamako. Il s’agira d’engager dans les compétitions deux équipes de Sikasso et deux de Mopti. Bamako, pour sa part, engagera quatre équipes.
Pour cette phase d’expérimentation, Ron Freeman, l’initiateur du projet a choisi deux disciplines sportives. Les prochaines éditions, promet-il, comporteront plusieurs autres.
Si l’objectif fondamental des Jeux est de sensibiliser les jeunes à la culture de la paix à travers compétitions sportives et activités associées, ils seront aussi l’occasion d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les questions de la paix, tout en s’appuyant sur l’effet prodigieux du sport.
Boubacar Diakité Sarr
10 novembre 2005.