Aujourd’hui, on peut dire que tout est fin prêt pour toutes les 14 équipes qui vont rivaliser au cours de la saison sportive 2008-2009. Ainsi, après les recrutements de nouveaux joueurs en vue de se renforcer davantage, l’heure est maintenant au renforcement des encadrements techniques.
Au niveau de la Jeanne d’Arc de Bamako, après mûres réflexions et échanges fructueux Djofolo Traoré a été désigné comme entraîneur principal, et cela, sur proposition du DTN Moussa Bah. Il sera secondé par “Fama”. Comme on le sait, l’équipe dirigée par le duo Ag-Sow n’entend pas faire de la figuration, pour la saison 2008-2009. Concernant le championnat, la J.A. n’entend pas no plus chercher seulement à se maintenir en Ligue 1, mais jouer les premiers rôles, et (pourquoi pas?) le titre.
Rappellons néanmoins que les protégés du désormais entraîneur Djofolo Traoré sont montés, cette année, en Ligue 1. Après avoir gravi tous les échelons, de la 3è à la 1ère division (et cela, en une année seulement), la J.A. entend marquer l’histoire pour la première fois dans le football malien : il s’agit, pour elle, de décrocher un titre majeur (le championnat ou la coupe du Mali) juste après sa montée en 1ère division.
En effet, la J.A. a été reportée sur les fonts baptismaux en Avril 2007 par des nostalgiques du passé glorieux de l’équipe des années 1946 à 1960, notamment Ag Yéhia Mohamed, Seydina Oumar Sow et compagnons. Comme on le sait, la J.A. fut une grande équipe dans le Soudan Occidental (actuel Mali) avec de grandes performances. Du coup, juste après l’indépendance en 1960, l’équipe s’est fusionnée avec l’Espérance, pour donner le Stade malien de Bamako.
Pour parvenir au bout de leurs ambitions, les responsables du club ont décidé de faire appel à l’expérience de Djofolo Traoré, communément appelé “Djo”. L’homme, qui a fait traîner sa silhouette un peu partout en tant que joueur du Stade malien de Bamako et de l’équipe nationale, est un habitué de la Ligue 1, pour avoir été entraîneur des équipes qui sont actuellement présentes dans ladite Ligue.
C’est dire que c’est sur un terrain connu que “Djo” s’apprête à combattre une fois de plus. Rappelons qu’il a entraîné, successivement, le Stade malien, le Réal, l’USFAS, le Nianan (rélégué cette année en D1), l’ASB, et tout récemment, le Stade malien de Sikasso. C’est dire que les responsables de la J.A. ne se sont pas trompés de choix.
En plus de l’expérimenté “Djo” comme coach, l’équipe s’est attachée les services de quelques joueurs expérimentés. Il s’agit, entre autres, de Moussa Diop (transfuge du Stade malien de Bamako), Baba S. Kouyaté (transfuge du CSK), Founéké Sy (transfuge de l’ASKO), sans oublier des ténors expérimentés tels que Soungalo Diakité, Henri Coulibaly, Bakary Sacko, complétés par des étoiles montantes comme Zoumana Doumbia (qui vient de se distinguer lors du tournoi UEMOA) Koman, Bily Keïta, Souleymane Coulibaly et Moussa Kassé dit “Drogba”.
On se rappelle aussi que lors de la montée de l’équipe en Ligue 1, le DTN qui dirigeait encore l’équipe avait lévoqué déjà de futures ambitions. “Notre objectif premier était de faire monter l’équipe en Ligue 1.
Maintenant que c’est chose faite, nous allons envisager un nouveau plan pour le championnat national 2008-2008. Nous viserons le titre, pas plus, pas moins ; car je sais que nous avons les moyens de nos ambitions grâce à mes responsables. Notre chance à la J.A., c’est que nous avons des gens comme Sow et Ag qui sont prêts à se sacrifier, à tout moment et en tout lieu, pour l’atteinte des objectifs visés”, avait-il laissé entendre.
Comme on le voit, avec tout cet arsenal de moyens matériel, financier et humain, on peut dire, sans se tromper, que la Jeanne d’Arc risque de “faire mal” cette année, soit en championnat, soit en coupe du Mali. Surtout quand on sait que le club dispose d’un centre de formation de football avec, notamment, les catégories Cadets et Juniors.
D’ailleurs, les Juniors avaient disputé et perdu la finale du championnat de District de Bamako, face au Stade malien de Bamako. Et les Cadets avaient été éliminés en 1/2 finale. C’est dire que déjà, les responsables ont songé à la relève.
Sadou BOCOUM
28 Novembre 2008