Partager

Le technicien français, après avoir vécu les
expériences en Côte d’Ivoire, au Madagascar et à
Bangkok met le cap sur le Mali. Pour lui, le choix de
notre pays s’explique par le fait qu’il existe un
potentiel humain considérable qui n’est pas exploité à
bon escient.

Ce qui lui fera dire que le Mali fait
partie des pays africains les plus adaptés à
l’expérimentation voire à la réussite d’un projet
d’une telle envergure, sachant bien qu’il ya un risque
à prendre vu les ressources financières et matérielles
engagées.

Un projet qui n’est pas rentable est
condamné
”, a-t-il dit. Et d’ajouter qu’il ne s’agira
pas de s’engager pour un ou deux ans, moins pour au
minimum 7 ans car l’académie recrute les jeunes de 11,
12 et 13 ans tournant autour de 34 kilogrammes afin de
les former pour qu’ils deviennent de grands joueurs
avec au bout un contrat professionnel dans des grands
clubs ( objectif du projet d’academie).

A ses dires,
il y a trop peu de centres de formation de qualité en
Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Mali.
Il dira que lorsqu’il ya trop de centres dans un pays
cela conduit le plus souvent à l’inefficacité.

Par ailleurs, Jean Marc Guillou s’est dit favorable à
une bonne collaboration avec les centres de football
déjà existants sur le territoire malien.

Parlant de l’expérience ivoirienne, le technicien
français affirme que ça s’est mal terminé avec les
responsables de l’ASEC Mimosa avec lesquels l’académie
avait un contrat. Les deux parties se sont retrouvées
devant les tribunaux et Jean Marc Guillou avait été
condamné.

Il affirme qu’il ne retournera pas en Côte
d’Ivoire au risque de se retrouver derrière les
barreaux. Selon ses explications, l’ASEC n’a pas
honoré ses engagements notamment après le transfert
des joueurs comme Harouna Dindamé en Belgique et le
gardien de buts Copa à Rennes (France).

Rappelons que
le spécialiste des académies a déjà pris contact avec
les autorités notamment le Bureau Fédéral, le Ministre
des sports et la Direction Nationale des sports. Reste
à se mettre d’accord avec ses baîlleurs de fonds pour
confirmer l’ouverture d’une académie de football au
Mali.

Salifou BANGALI

02 septembre 2005.