Partager

Au centre de l’interpellation : le fameux contrat Ikatel-Femafoot, la candidature de Amadou Diakité à la FIFA et les relations entre le département des sports et le Bureau Fédéral.

A chacune des questions, Natié Pléah a apporté des précisions et a défini sa position par rapport à ce qu’on peut qualifier de bras de fer ou crise.

A la lumière des débats, on comprend aisément que l’équipe de Salif Keïta a choisi le mauvais chemin, en ignorant le département des sports au moment des négociations, et en donnant un caractère confidentiel au contrat qui la lie à Ikatel.

Sans ouvertement reconnaître l’existence d’une crise entre lui et Malifoot, Natié Pléah a mis en accusation le Bureau Fédéral, placé aujourd’hui devant le fait accompli.

L’interpellation du ministre des Sports a permis d’éclairer l’opinion sur les tenants et les aboutissants du contrat Ikatel-Femofoot et les errements du Bureau Fédéral dans la conclusion de son partenariat avec la société de téléphonie mobile.

Pourtant la venue d’une nouvelle équipe à la tête de la Femafoot avait suscité un espoir certain dans le monde sportif, pour la simple raison qu’elle est constituée d’anciens joueurs et dirigeants de football.

Mais hélas, quelques mois après sa prise de fonction, le nouveau bureau fédéral a montré ses limites.

Pour bien mener le bateau, Salif et sa troupe ont intérêt à se ressaisir parce que la situation actuelle ne plaide pas en leur faveur.

Et à juste titre car c’est une crise qui avait eu raison l’ancien bureau fédéral.

O. Sissoko

17 janvier 2006.