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Dans le cadre de l’intégration des enseignants contractuels à la Fonction publique de l’État et à celle des Collectivités Territoriales, une commission a été mise en place pour le traitement des différents dossiers. Au cours de cette activité, il a été découvert des cas de faux diplômes.

Depuis un certain temps, les syndicalistes se battent par rapport à l’intégration des enseignants contractuels à la Fonction Publique. Toute chose qui a poussé le gouvernement du Mali à prendre toutes les dispositions nécessaires pour pouvoir satisfaire cette doléance. Pour cela, une commission a été mise en place pour traiter tous les dossiers avec rigueur.

Lors de son passage il y’a environ deux mois, le ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, le Pr. Salikou Sanogo qui était venu constater l’état d’avancement des travaux de la commission, déclarait ceci : “Ce traitement de dossiers n’est pas une chose facile, parce que tous les diplômes seront vérifiés un à un, jusqu’à leur source de délivrance”. Il a recommandé à la commission d’être attentive et rigoureuse.

Dès lors, lors travaux se poursuivent en triant les diplômes. Une procédure très juste, mais qui ne cessent de causer des dommages à certains enseignants contractuels, qui étaient recrutés sur la base de faux diplômes. Dans la pratique, les uns et les autres parviennent à se procurer des diplômes d’une manière ou d’une autre, sans pourtant passer par des voies normales.

Tel a été le cas de certains enseignants, qui actuellement ne savent plus sur quel pied dansé. L’avancée dans le traitement des dossiers démontre qu’au niveau de certains premiers cycles, sur six enseignants, deux ou trois ont été recrutés sur la base des faux diplômes.

Quel serait le sort des faux diplômes?

La vérification des différents diplômes a pour motif de mettre purement et simplement les détenteurs des faux diplômés à la porte. Lors des luttes engagées pour l’intégration des uns et des autres à la Fonction Publique, les dépositaires des faux diplômes n’avaient pas pensé à cette situation de vérification de diplômes.

Il est à signaler que jusqu’à preuve du contraire, certains enseignants ne cessent de courir à gauche et à droite pour tenter de chercher une solution à leur cas, mais force est de constater que cette situation n’est pas tout facile à gérer. D’autres attendent de connaître leur sort.

Tougouna A. TRAORE

(Stagiaire)

27 Avril 2010.