Une session extraordinaire pour la revalorisation des allocations familiales
Les administrateurs de l’Institut National de Prévoyance Sociale étaient réunis, hier jeudi 11 septembre, pour une session extraordinaire du Conseil d’Administration. Cette session était consacrée à la revalorisation des allocations familiales.
La question de la revalorisation des pensions et des rentes a toujours été l’une des préoccupations des administrateurs de l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS). C’est pourquoi, ils ont fortement recommandé que les allocations familiales fassent l’objet de revalorisation. Ce qui vient d’être pris en compte par le Gouvernement du Mali. Ainsi, les allocations familiales passeront désormais de 1000 à 1500 FCFA par mois et par enfant à charge, soit une augmentation de 50%.
L’Institut National de Prévoyance Sociale est partie prenante de cette décision de l’Etat. C’est dans ce cadre que les administrateurs de l’INPS étaient réunis, jeudi 11 septembre, pour une session extraordinaire du Conseil d’Administration avec comme ordre du jour la revalorisation des allocations familiales. C’était dans la salle de conférence de l’Institut sous la présidence du Président du Conseil d’Administration, Siaka Diakité, non moins Secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM).
Dans son allocution, il a tenu à préciser que «l’INPS est financé par les cotisations des travailleurs en activité, cotisations assises sur leurs salaires». A cet effet, les allocations familiales constituent, selon lui, «un complément de revenu pour les travailleurs. Sa revalorisation contribuera à augmenter leur revenu. Elle se justifie dans le contexte actuel marqué par la vie chère».
Cette revalorisation, précisera Siaka Diakité, est «la réponse à une revendication de l’UNTM qui a abouti au protocole signé entre cette dernière et l’Etat. Au terme de ce protocole, les allocations familiales vont passer de 1000 à 1500 FCFA, soit une augmentation de 50%». Cette augmentation est, aujourd’hui, bien possible puisque l’INPS est en très bonne santé. Depuis quelques années, l’Institut enregistre des résultats d’exploitation fort appréciables. «Ces résultats nous ont permis de constituer toutes les réserves légales obligatoires dont le cumul atteint, voire dépasse la trentaine de milliards de nos francs.
Ils nous ont permis également de procéder à trois revalorisations des pensions de retraites en 2004, en 2006 puis en 2008. Le tout pour une incidence financière globale de plus de 4 milliards de FCFA par an. Ces résultats nous ont permis aussi d’augmenter les salaires des travailleurs et d’améliorer leurs conditions de travail» a laissé entendre le Président du Conseil d’Administration.
Une occasion pour lui de féliciter cette performance de l’Institut. Qui est le fruit des engagements et des décisions appropriées par les administrateurs. Le personnel aussi a joué un rôle important pour atteindre ces résultats.
Fatoumata Thiam KONE
15 Septembre 2008