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L’établissement a pris le tournant du progrès. Il dispose aujourd’hui de compétences pour répondre aux exigences de soins de qualité, de formation et de recherche dans le domaine de l’ophtalmologie.

L’Institut d’ophtalmologie tropicale d’Afrique (Iota) qui partage le statut de Centre hospitalo-universitaire (CHU) avec d’autres établissements de la place continue de se distinguer par les compétences qui y officient. Mais aussi par le savoir-faire managérial et l’esprit d’entreprise de l’actuelle direction de l’établissement qui n’entend pas se satisfaire des résultats engrangés. Et ceux qui pensaient que les progrès de la médecine et précisément dans le domaine de l’ophtalmologie se feront sans l’Iota se trompent sur toute la ligne.

Ces pessimistes peuvent revoir leur copie puisque l’établissement multiplie les initiatives pour répondre aux exigences de soins, de formation et de recherche. L’Iota, qui plus est un centre de référence dans la région ouest-africaine dans l’ophtalmologie, ne cesse d’administrer la preuve qu’il a pris le tournant du progrès. En atteste par exemple la Banque des yeux, une unité de prise en charge des personnes en nécessité de greffes de la cornée.

C’est dans ce contexte de performance continue que l’établissement a tenu, hier dans ses propres installations, la 30è session de son conseil d’administration. La réunion était dirigée par le président du conseil d’administration, Lassana Sylvestre Diarra, en présence du directeur général de l’établissement, Ousmane Attaher Dicko, et de son adjoint Pr Adama Issaka Guindo.Au cours de la session les administrateurs ont examiné, amendé et adopté différents documents soumis à leur approbation, notamment le rapport d’activités de l’exercice en cours. On est aujourd’hui en droit de tresser des lauriers à l’Iota dont l’administration hospitalière actuelle arrive à tirer le maximum du personnel de soins, mais aussi des autres agents. C’est dans cet esprit d’équipe que l’Iota a obtenu des résultats probants.

Les chiffres sont plus parlants. L’établissement a réalisé 85% des consultations sur les prévisions, 93% d’hospitalisation, 97% des interventions chirurgicales et 110% des examens de laboratoire. Le président du conseil d’administration a salué les efforts de l’administration et du personnel dans l’atteinte de meilleures performances dans la prise en charge des patients. Lassana Sylvestre Diarra a aussi évoqué des difficultés liées à l’insuffisance des ressources financières. Malgré lesquelles, les résultats obtenus sont satisfaisants.

Pour le directeur général, son établissement hospitalier s’inscrit dans une perspective de renforcement des capacités du personnel qui est un processus continu. Ousmane Attaher Dicko a aussi souligné la détermination de son établissement à relever le plateau technique  pour permettre aux agents de travailler dans de meilleures conditions à offrir des soins de qualité aux malades et autres usagers de l’établissement.

«Nous entendons mettre un accent particulier sur la recherche», a déclaré le patron de l’Iota. À ce propos, il convient de préciser que la structure a à la fois une mission de soins cliniques, de formation des ophtalmologistes maliens voire africains, mais aussi de recherche. Ousmane Attaher Dicko a aussi souligné la nécessité de trouver un espace adapté pour l’établissement qui a, aujourd’hui, 73 ans d’existence. Une autre perspective de l’IOTA demeure le développement des partenariats.

Il est bon de rappeler que pour réaliser les activités de l’exercice en cours, le budget de l’Iota est équilibré en recettes et en dépenses à un peu plus de 2,6 milliards de Fcfa. Aujourd’hui, il présente un visage plus reluisant que d’habitude en termes d’organisation des consultations, de prise en charge des patients et d’implication des agents.

Brehima DOUMBIA

Source: L’Essor