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N’ayant pas pu -du moins pour le moment- entrer en contact avec Mme la Directrice pour connaître sa version, nous nousnous sommes résolus à diffuser cet article. Tout en rappelant bien évidemment que le confrère Le Soleil n° 029 du jeudi 20 juillet a évoqué la maladie dont souffre présentement Mme Diallo Aïssata Sountoura. Selon notre confrère, elle serait victime d’envoûtement, car elle aurait tojours usé de méthodes musclées (licenciements, mauvais traitement des agents entre autres).

Nos interlocuteurs ont eu le courage d’employer le terme de dictature. Les agents de l’inspection de travail, toujours selon les mêmes sources, ne bénéficient d’aucun avantage. Leur travail consistant à appliquer la loi et les textes, ils ne reçoivent aucune formation.

Or, d’après nos interlocuteurs, une formation s’impose. Ça, c’est la faute au Ministère de la Fonction Publique. Pire, les travailleurs n’ont prêté aucun serment. A l’intérieur de l’Inspection du Travail de Bamako, à en croire notre interlocuteur, à cause de Mme la Directrice Régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle du District de Bamako, on a l’impression d’être dans la société du philosophe Platon où il y avait des citoyens d’or, d’argent et de bronge.

En ce sens que certains agents sont hautement favorisés au détriment des autres. Par rapport aux visites d’inspection, certains agents peuvent en effectuer 5 à 6 sans que d’autres en aient effectué aucune. Normalement, les agents du secteur public, parapublic ou privé sont périodiquement notés. Mais malheurement, chez Mme la Directrice, ils peuvent rester 6 ans sans acune notation.

Pour que les travailleurs de l’Inspection de travail du District puissent sortir la tête de l’eau, il faut une implication de nos plus hautes autorités. En attendant de trouver une solution au malheur des agents, Mme Diallo Aïssata Sountoura médite sur son sort.

Goudia KONATÉ

27 juillet 2007