A cet effet, elle félicite les pouvoirs publics pour » ces efforts combien louables visant à lutter contre les facteurs qui freinent l’épanouissement de la jeunesse malienne « .
L’AJD réaffirme son engagement total à œuvrer aux côtés de l’Administration pour la promotion d’une pratique locale de sécurité routière qui soit dynamique et efficace.
A signaler que la police a passé plusieurs mois à dissuader les motocyclistes à ne pas circuler sur la grande voie du pont. Malgré la campagne de sensibilisation, beaucoup ont fait la sourde oreille.
Face à la recrudescence de l’insécurité routière dans nos villes, notamment à Bamako où de nombreux jeunes motocyclistes sont fréquemment victimes d’accidents mortels de circulation, l’association « Action et Jeunesse pour le Développement » a récemment organisé, au Mémorial Modibo Kéïta, une conférence-débat à l’occasion de la journée internationale de la jeunesse.
L’association « Action et Jeunesse pour le Développement« , selon son Président Mahamadou Fofana, souhaitait réunir, par le biais de cette conférence débat, les acteurs concernés en vue de définir les orientations qui leur serviront de référence pour des actions d’éducation, de formation, d’information et de sensibilisation.
En effet, nombreux sont les acteurs concernés à répondre à l’invitation de l’AJD, notamment les responsables de la Direction régionale du Transport, les représentants des auto-écoles, de la Direction nationale de la Police, du Bureau de Régulation, Circulation et Transport Urbain (BRCTU), des médecins (urgentistes et traumatologues).
L’AJD entendait ainsi contribuer à la vulgarisation de la réglementation de la circulation routière et à la promotion du civisme.
Il s’agissait aussi pour les initiateurs de la conférence-débat de poser le problème de l’insécurité routière en « méthodes douces, persuasives à l’opposé de celles agressives ».
Les jeunes voulaient également recueillir les préoccupations de tous les acteurs impliqués dans la circulation routière en vue de mener dans un futur immédiat des actions de sensibilisation, de formation efficaces et concertées. Ce qui, selon eux, devrait diminuer l’insécurité routière, contribuant ainsi à la « quiétude sociale ».
Sory Ibrahima GUINDO
29 août 2005