Cependant, il est à souligner, qu’en Afrique, tout problème se résout en famille et non au dehors. C’est ça qui faisait la force de nos traditions ancestrales.
Prendre les armes, se blesser, s’entretuer faire des otages ; n’est nullement pas une victoire pour les parties prenantes de ce conflit. Car tous les Maliens et Maliennes du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, tous sont d’accord que le Mali est un et indivisible.
Convaincus que le chemin de tout développement ne peut et ne pourra jamais passer par l’usage des armes et de la violence.
Cependant, chemin faisant, il est nécessaire, sinon impérieux d’impliquer toute la famille malienne au niveau du gouvernement, de la classe politique et de la population pour résoudre le problème que mine notre pays. En Afrique, surtout au Mali, chacun est censé respecter et écouter les sages, les griots de son ethnie ou de sa race.
Donc, l’heure est venue pour enrayer cette insécurité et cela en impliquant toutes les couches sociales pour trouver une solution durable sinon définitive. Chacun, en ce qui le concerne, doit s’y mettre pour maintenir la stabilité au Mali.
Le dialogue, la concertation permettent sans nul doute de trouver ce qu’il faut entre les fils d’un même pays, entre frères contraints de vivre ensemble. Le Mali était un pays d’entente, de bonne cohabitation et de franche collaboration, voire de fraternité.
Aujourd’hui, nous fils du pays devons maintenir ce climat doux de fraternité. Chaque état a ses propres problèmes et cherche à les résoudre sans faire appel à l’autre. Partout au monde les guerres, les séismes, les vents violents existent en Afrique, en Asie, Amérique, en Europe mais chacun résout ses problèmes à sa façon.
Enfin, nous Maliens devons chercher à trouver des solutions idoines à nos problèmes personnels.
Modibo KEITA, correspondant
7 octobre 2008