Le banditisme, fléau de l’heure actuelle, commence à gagner du terrain, chaque jour qui passe, des paisibles citoyens sont victimes de nombreuses attaques à maiin armées et les auteurs des attaques à main armée n’hesitent même pas à tirer le plus souvent sur leurs victimes. Aujourd’hui nous assistons à la recrudescence du banditisme dans notre pays, certains quartiers de la capitale sont dangereux du fait des nombreuses attaques qu’on y a enregistrées.
Des quartiers comme Sébénikoro, Kalaban Coura, ATTbougou, Sénou, Sabalibougou sont très dangereux, et au-delà d’une certaine heure, ils difficile de les sillonner à cause des voyous.
Le vol des motos, et les attaques sont devenues le lot quotidien des citoyens. Les agents quoiqu’ayant la ferme volonté d’accomplir leur mission, sont confrontés a des problèmes de moyens et d’effectifs.
Aujourd’hui, il est difficile de trouver un véhicule en bon état dans les commissariats et les brigades de gendarmerie. Plus grave, ce sont les chefs de ces commissariats et brigades qui mettent la main à la poche pour payer le carburant.
Dans ces conditions, est-il possible de traquer les bandits? En réalité, nos forces de sécurité sont impuissantes devant cette recrudescence du grand banditisme.
Il est temps que le département en charge de la sécurité s’attelle à équiper les commissariats et les brigades en matériel et renforce les e–ffectifs, et pas en véhicules pour le maintien d’ordre du GSM et du GIGM, comme c’est le cas trop souvent.
La Brigade de gendarmerie opère avec un seul véhicule en mauvais état, alors que le territoire de cette brigade couvre les Communes V et VI du District, et les deux communes les plus dangereuses de la capitale.
Plus effrayant, les populations, du fait de l’impuissance des forces de sécurité à veiller sur elles et leurs biens, s’arment afin de faire face à la situation, de se rendre justice à l’occasion, toutes choses qui menacent la stabilité du pays.
Il y a lieu de signaler que malgré leurs maigres moyens, nos braves forces de sécurité mènent la traque des bandits. Il ne se passe pas un jour qu’un citoyen ne soit abattu par les bandits.
Il y a lieu aussi de dire que les jeux de hasard qui se développent dans notre capitale encouragent le banditisme. Ces jeux se font au vu et su de nos agents, sans qu’ils interviennent. Or ces jeux sont illicites et contre les bonnes moeurs.
Il est temps que de grands moyens soient débloqués pour contrecarrer cettte insécurité qui prend du terrain ; comme Son Excellence, M. le Président de la République Amadou Toumani Touré l’a si bien dit lors de la dernière sortie du contingent de la police, il est temps que chacun joue sa partition, que les moyens soient mis à la disposition de nos forces de sécurité afin qu’elles organisent des patrouilles pour traquer les bandits.
Soumaïla T. TRAORÉ, Stagiaire
19 octobre 2006.