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Pays continental couvrant une superficie de plus d’un million de km2, le Mali n’a pas de débouché maritime. Pour ses échanges commerciaux, le pays dispose d’axes routiers menant aux ports de Dakar, d’Abidjan, Lomé, mais l’essentiel de ces échanges transite par Bamako.

D’où la nécessité de l’aménagement d’un port sec à Bamako, qui va juguler la très forte demande des opérateurs économiques en termes d’espaces de stockage, de stationnement et de service annexe.

Le port sec de la STTN constitue, aux yeux de ses initiateurs, un investissement rentable au regard des avantages induits, notamment la réduction des délais de livraison et dédouanement, la décongestion du trafic au centre ville, l’accroissement des recettes fiscales et douanières, la réduction des nuisances environnementales, la création de nouveaux emplois, etc.

Le programme, qui a reçu l’approbation du maître d’ouvrage Urbadex-Ataram, ambitionne de hisser le Mali à un rang digne des aspirations de ses opérateurs économiques.

Le site du projet situé à proximité de l’actuelle zone de dédouanement de Faladié couvre une superficie de 15 hectares.

Sa plate-forme comprend cinq zones fonctionnelles : contrôle et sécurité, administration, hangars, centre d’affaires. Le plan architectural prévoit également la construction de restaurants, banques, hôtels, bureaux de transitaires.

Sidiki Y. Dembélé

14 juillet 2005