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L’électrification de la Commune de Ouatagouna dans le cercle d’Ansongo (1500 km au nord de Bamako) ressemble à un éléphant blanc. Six mois après les installations sur les principales rues et dans certaines familles, point de lumière. Et pour cause : pour une capacité de 115 abonnements, seules 14 familles ont pu tirer les lignes qui ne peuvent pas supporter le coût du carburant et l’entretien du matériel.


Ansongo : le Prodeca à la peine

Le Programme de développement du cercle d’Ansongo, dans son volet aménagement de la plaine rizicole de Outagouna n’arrive pas à satisfaire les populations de cette localité. Les travaux d’aménagement confiés à l’entreprise OTER sont arrêtés depuis quelques mois. Malgré la construction d’une digue de plus de 10 km en terre battue, seule une infime partie de la plaine, qui s’étend sur plus de 100 ha, a été aménagée. Les ouvrages au niveau des vannes sont mal faits et ne sont plus fonctionnels.

Gao (1) : tout est cher

Gao, qui était jadis une ville où la vie coûtait moins cher et faisait le bonheur des voyageurs qui n’hésitaient pas à s’y approvisionner en lait, dattes, sucre et autres denrées, a perdu son lustre d’antan. Tout est cher et même plus cher qu’à Bamako. Le kilo de la viande, qui coûtait jusqu’à une date récente moins de 1200 F CFA, est aujourd’hui cédé à 1800 F, la date a grimpé de 750 F le kilo à 1750 F, le lait Laada a atteint 1500 F contre 1100 F il y a quelques mois, le riz et le mil coûtent respectivement 400 F et 245 F le kilo. Selon nos sources, cette flambée des prix s’explique par l’insécurité qui règne le long de la frontière algérienne.

Gao (2) : panique au quartier Château

Le dimanche 14 septembre dernier aux environs de 18 h, les habitants du quartier Château de Gao ont rompu le jeûne dans une panique totale. Des bandits ou rebelles ont tenté d’enlever un véhicule de l’Agence de développement intégré du Nord (Adin). Selon des témoins, le gardien qui s’est opposé aux assaillants en minorité serait blessé. Quant aux bandits, après leur échec, ont pris la clef des champs à bord d’une 4×4 peu avant l’arrivée des forces armées sur les lieux.

RN 17 : la route de tous les espoirs

A la différence des beaucoup de nos routes nationales, notamment celles de Ségou-Bamako, Sévaré-Gao, Bougouni-Sikasso où pour passer il faut choisir son trou, la route nationale 17 reliant Gao à Niamey (Niger) est l’une des meilleure routes. D’une longueur de 200 km, elle est très large et bien faite, elle est même dotée de grands panneaux de signalisation.

19 Septembre 2008