Représentants du ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Eziob Murzi directeur régional de l’organisme onusien pour l’Afrique de l’Ouest et du centre, Paulo Pinheiro expert de l’ONU, acteurs impliqués dans la promotion des droits de l’enfant, chefs religieux, traditionnels, experts et nombreux autres invités étaient présents au point de presse.
La violence, est la combinaison de plusieurs facteurs : pauvreté, analphabétisme, guerres, jouent un rôle de catalyseur des violences commises sur les enfants.
Enfants du Nord comme du Sud sont victimes de violences
multiples : agressions physiques, psychologiques et sexuelles subies dans l’environnement familial, communautaire et institutionnel.
Tout ceci, constitue des atteintes à la convention relative aux droits de l’enfant.
En Afrique de l’Ouest et du centre, violences corporelles font partie des modes d’éducation admis dans certaines communautés. Les enfants sont souvent victimes de violences, mais le fait est banalisé.
La violence n’est pas une fatalité selon Mr Pinheiro ; elle est pratiquée en toute conscience.
Ainsi, en plus des réponses législatives, une véritable implication des communautés et la mise en commun des synergies et des expériences, s’avère alors nécessaire.
L’étude des Nations Unies sur la violence contre les enfants a comme objectif de fournir une vision globale et approfondie sur le sujet.
Afin d’attirer l’attention des décideurs et de la société sur les graves violations dont les enfants à travers le monde sont victimes, l’apport des médias est alors sollicité.
Une brochure intitulée « Elaboration de programme pour les adolescents dans les situations de conflit et les situations d’après conflit », conçue par l’UNICEF a été présentée à l’assistance par le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.
24 mai 2005