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Après sa réélection à la tête de l’Union des Journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO) lors du dernier congrès ordinaire de l’association à Abidjan (Côte d’Ivoire), la semaine dernière, Ibrahim Famakan Coulibaly nous a expliqué, au cours d’un bref entretien, le contexte dans lequel il a été réélu.

Le Républicain : Monsieur le président, vous venez de rentrer du dernier congrès de l’UJAO à l’issue duquel vous avez été réélu. Comment se sont déroulés les travaux ?

Ibrahim Famakan Coulibaly : C’était le 6e congrès ordinaire de l’Union des Journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO) qui vient de se tenir à Abidjan les 3, 4 et 5 mai 2006. Le congrès proprement dit a été précédé d’un colloque dont le thème était « Les médias dans les processus électoraux« . Nous avons mis un comité scientifique qui a fait le travail. Tous les délégués ont fait des Communications qui ont été débattues, analysées et le rapport général a été fourni par le comité scientifique. L’UJAO, à la suite de ce colloque, éditera un guide du processus électoral à l’attention de l’ensemble des journalistes de l’Afrique de l’Ouest. Le colloque s’est tenu deux jours durant. Le troisième jour, c’était le congrès proprement dit : lecture et discussions des textes, rapport d’activité présenté par le président de l’UJAO, rapport financier présenté par le Secrétaire général. Quand les rapports ont été adoptés, nous sommes passés à la deuxième phase qui était la discussion des statuts et règlements intérieurs. Le congrès a décidé de mettre sur pied une Commission qui va travailler sur la refonte totale des statuts de l’UJAO, adapter l’Union au contexte actuel. Cette tâche a été confiée au nouveau bureau pour que le prochain congrès trouve que les textes sont refondus, analysés par des spécialistes et seront soumis au prochain congrès. La dernière phase a été l’élection du bureau. Nous avons voulu avoir un bureau consensuel. Mais il y a eu d’autres prétendants. Les autres membres ont été élus sans problème. C’est la présidence qui a été en réalité la convoitise totale…. Il y avait au moins trois fronts ouverts et chaque front voulait la présidence. Cela s’explique, parce que l’UJAO vient d’avoir un fonds important. Et c’est la première fois, grâce au Mali que le bureau sortant présente un rapport moral et financier depuis 20 ans que l’UJAO existe. Avant le congrès, nous avons tenu une réunion ici à Bamako lors de la signature du don ACBF pour mettre en place un Comité de pilotage afin de gérer le fonds ACBF. Ce Comité de pilotage a élu un président : le Malien Ibrahim Famakan Coulibaly. Et les 3, 4 et 5 mai à Abidjan un nouveau bureau de l’UJAO a été élu, le président sortant, Ibrahim Famakan Coulibaly a été réélu.

Quelles sont vos priorités ?

La priorité immédiate, c’est de commencer la gestion de ce fonds, d’aller très vite. Nous en avons beaucoup parlé, il faut qu’il soit opérationnel. C’est le lieu de remercier le gouvernement malien qui a mis à notre disposition un immeuble de deux étages avec une trentaine de bureaux.

Il y a depuis longtemps un projet de formation des journalistes en vue. Peut-on savoir quand est-ce que cette formation débutera ?

Tous les fonds que nous avons, c’est pratiquement pour la formation des journalistes. Le plus urgent maintenant, c’est d’amener l’argent, ouvrir un compte pour que l’ACBF face le transfert.

Quand est-ce que vous aller aménager le nouveau siège ?

Le nouveau siège, je peux dire que c’est déjà aménagé. Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mme Soumaré Aminata Sidibé, a renouvelé le bâtiment. Tout est fin prêt.

Propos recueillis par Ismaïla Diarra

10 mai 2006.