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Au cours de discussions à bâtons rompus, IBK a fait noter que « les partis politiques sont appelés à se revoir, quelles que soient les embûches. Dans mon discours du 3 avril 2007, j’ai appelé les partis à un sursaut », a-t-il avancé. A en croire IBK, il y a des moments où l’on est opposé par des divergences politiciennes, mais il y a des moments où l’on doit se retrouver.

Abordant l’actualité nationale, IBK a qualifié les accords d’Alger signés entre l’Etat du Mali et les insurgés de Kidal comme étant « des accords de la honte pour le Mali ». Selon lui, « le général Soumaré et le président Modibo Kéita ne dormiront pas aujourd’hui dans leur tombe ».

IBK s’est interrogé surtout sur la qualité et la personnalité des gens avec qui les accords ont été signés. « Avec qui a-t-on signé ? Ag Bibi est qui ? Cela nous met en mal avec certains de nos parents du Nord. C’est l’incurie gouvernementale qui est en cause. Ce ne sont pas des têtes froides qui ont signé ce document », a-t-il fulminé, avant d’ajouter qu’il a officiellement reçu une copie du document vendredi soir.

De sources généralement bien informées, Ag Bibi, qui a paraphé l’accord d’Alger au nom de l’Alliance démocratique du 23 mai 2006, ne serait que l’ex-chauffeur du lieutenant-colonel Fagaga. Il se serait récemment converti dans le tourisme à Kidal.

A. D.

10 juillet 2006