Partager

D’ores et dejà, on comprend que les responsabilités sont partagées face au problème qui attire d’ailleurs l’attention de nos visiteurs malheureusement.

DEVELOPPEMENT DU RESEAU ROUTIER

Le District de Bamako, depuis quelques années, connait une urbanisation galopante. Pour cette raison, les autorités successives du pays ne menagent aucun effort pour tenter de soigner l’image de la capitale. Dans ce processus plusieurs réalisations ont été faites en plus de la mise en état de nombreuses artères principales et la construction de nouvelles routes et ce depuis l’ère konaréenne. Ainsi, on observe avec satisfaction le développement du réseau routier dans le district; toute chose qui est de nature à rendre la circulation plus fluide, plus facile aux conducteurs, surtout que les véhicules se conservent mieux. C’est pourquoi les usagers de la route dans la capitale ont bien apprécié cette évolution positive.

DES ROUTES ENFONCEES

Cependant, force est de constater que certaines routes goudronnées donnent l’impression d’être enfoncées, car les eaux de pluie y circulent sans difficulté. D’abord il y a le facteur dégradation de ces réalisations mais aussi, il arrive que des usagers soient
entraînés par le ruisellement des eaux de pluie. Cela représente un véritable danger pour les usagers de la circulation routière. En plus, l’hivernage est la période d’aggravation de l’insalubrité dans notre capitale. Des efforts sont certes déployés par les autorités à chaque approche d’hivernage pour curer les caniveaux, mais ils demeurent toujours en deçà des attentes, si bien que quand il pleut, le mieux c’est d’attendre un moment avant de poursuivre son chemin au risque de se voir entraîner par les ruissellements d’eau.

L’ENTRETIEN DES CANIVEAUX ET LA SENSIBILISATION

Il y a lieu, non seulement de veiller à l’entretien des caniveaux, mais aussi de sensibiliser les populations afin qu’elles cessent de déverser des déchets, surtout solides dans les rues quand il pleut.

Aussi, cela pourrait sans doute demander beaucoup de moyens, mais, il convient de revoir la conception de certaines routes bitumées, sinon carrément le schéma directeur d’urbanisation du District de Bamako.

Il s’agit donc là d’engager des études qui ont un coût et de rechercher le financement pour la reconstruction de ces voies afin de rendre la circulation plus fluide et ce faisant, mieux assurer la sécurité des populations. C’est dans ces conditions qu’on peut avoir le courage de comparer notre capitale à d’autres que nous considérons comme plus modernes, où il fait bon vivre. Il y a eu certes des efforts d’aménagement de plusieurs voies principales du District, toute chose qui apporte sa contribution à l’embellissement de la ville. Mais il faudra que les autorités en charge de ce domaine parviennent à aller au-delà de ces aspects superficiels en engageant des actions de profondeur dont les résultats sont plus perceptibles par les populations.

Moussa SOW

12 juillet 2006