Mardi, au Centre international des conférences, l’ouverture des travaux de la première session ordinaire du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) au titre de l’année 2006 a eu lieu, sous la présidence du premier responsable de l’institution, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim.
Badi Ould Ganfoud, ministre de la Fonction publique, de la Reforme de l’État et des Relations avec les Institutions, représentant le Premier ministre, autres membres du gouvernement, présidents des institutions de la République, des chefs de missions diplomatiques et consulaires et représentants de la société civile, étaient présents à la cérémonie.
Cette session intervient au moment où l’institution entame la dernière année de sa mandature. Les travaux de cette session dureront un mois.
L’examen des textes soumis par le gouvernement « pour avis » et les questions diverses constituent l’ordre du jour de la première session ordinaire du HCCT au titre de l’année 2006.
Le HCCT est la dernière née des institutions de la république. Son avènement parachevait le jalonnement de la démocratie dans notre pays.
Après donc l’amorce de ses activités en avril 2002, il s’imposait au HCCT, l’urgente nécessité de doter l’institution d’un armement adéquat à travers une stratégie lui assurant une compréhension commune sur sa vision et ses orientations stratégiques, une identification et une définition de ses objectifs opérationnels et ses activités à mener dans le cadre d’un plan d’actions efficientes partagé et vulgarisé en réponse aux besoins réels et ambitions de l’institution, a indiqué Omarou Ag Mohamed Ibrahim.
C’est donc dans ce cadre, que s’inscrit l’adoption du plan d’actions stratégiques 2003-2006 fixant une vision claire avec des objectifs, des priorités et les moyens de leur réalisation à travers une action cohérente et s’appuyant sur un partenariat dynamique.
Grâce à cette session, les participants pourront établir un bilan bien partagé des réussites des actions inscrites au plan d’actions stratégiques 2003-2006 du HCCT.
Pour le président du HCCT : « Notre institution doit se féliciter d’avoir donné fondamentalement un contenu réel et une âme à la décentralisation bien au-delà des expériences et des actions de l’autorité qui lui a donné corps ».
L’institution, selon son président, doit éprouver de la satisfaction en se reconnaissant dans les grandes oeuvres réalisées, quand le champ administratif de tutelle, le contexte socioéconomique et technique n’aidaient pas absolument la volonté politique de la décentralisation et de la déconcentration du pouvoir.
Cependant, l’institution n’a pas connu que des succès durant cette mandature, a reconnu son président : « L’ensemble de nos formes d’insuccès ne se justifient que par les multiples goulots conjoncturels et structurels qui échappent à notre maîtrise, difficultés face auxquelles conformément à nos missions institutionnelles nous avons donné des avis et fait des recommandations auprès des autorités de la République dont plusieurs ont d’ailleurs connu des dénouements heureux, la volonté politique aidant« , a-t-il expliqué.
Remerciements à l’endroit du président de la République Amadou Toumani Touré et à l’ensemble du gouvernement pour les projets de décret et de loi portant statut de l’élu local récemment adoptés par le Conseil de ministres, ont été émis par Mr Ag Mohamed Ibrahim, car ces derniers selon, le président du HCCT, contribuent à créer et à maintenir un capital de confiance entre cet animateur et ses mandants. Et nous espérons pour notre part, que chaque élu veillera à l’application de ces textes réglementaires et législatifs afin de mériter de la collectivité.
04 mai 2006.