Deuxième du genre, les responsables du tout jeune groupe hôtelier, Azalaï Hôtels étaient face à la presse, le 19 janvier 2007 à Azalaï Hôtel Salam.
Le président du groupe Azalaï Hôtels, Mossadeck Bally, fier du parcours de sa société a fait part de l’ambition de la société à conquérir le secteur de l’hôtellerie de l’espace de la Cédéao et du reste du monde.
Créée en avril 1994, avec un capital de 12 000 000 F CFA, la SMPH-SA a réussi sa première expérience de privatisation avec le rachat et la rénovation du Grand hôtel de Bamako. « Cette opération qui a coûté 3 milliards a permis de reclasser l’hôtel 4 étoiles en 2003 au lieu de 3 », a explique M. Bally.
Cette expérience a suscité les ambitions de la société qui a entamé la construction et l’ouverture de l’hôtel Salam en févier 2000. Le capital de la SMPH a alors atteint 2 950 000 000 F CFA.
« En 2005, nous avons réussi l’extension et l’amélioration du confort de l’hôtel Salam qui est reclassé 5 étoiles ».
C’est en 2005 que la SMPH adopte une nouvelle vision de développement avec la création d’une nouvelle chaîne hôtelière africaine : Azalaï Hôtels. L’objectif de ce choix est de mieux s’identifier pour rayonner dans le secteur de l’hôtellerie de l’espace Union économique monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Mais, auparavant, la société a participé en 2004 à l’appel d’offres qu’elle a remporté avec succès de la prise en location-gérance de l’hôtel Indépendance, 5 étoiles à Ouagadougou au Burkina Faso. « Ce succès nous a amené à créer la Société burkinabé de promotion hôtelière (SBPH-SA). La rénovation de l’hôtel Indépendance est en cours avec un coût d’investissement de 6 milliards 200 millions F CFA », a dévoilé le président du Groupe Azalaï Hôtels.
En 2006, le groupe a élargi ses activités à la Guinée-Bissau avec le rachat de l’hôtel 24-Septembre avant d’être rejoint par l’hôtel Nord-Sud en 2005 d’où l’extension du groupe.
Le groupe n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Il est en compétition pour l’offre et la privatisation de l’hôtel Gawèye (5 étoiles), à Niamey et les études sont en cours pour l’investissement à Cotonou et à Lomé.
« Sur le plan national, les projets de construction des hôtels à Selingué, Mopti, Tombouctou et Gao sont en vue », a laissé entendre le chef du Groupe Azalaï.
Autour d’un cocktail, en présence de nombreuses personnalités, dont le ministre de l’Investissement et des Petites et moyennes entreprises, Ousmane Thiam, M. Bally, a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Vu les atouts, il est temps que notre pays soit doté d’un établissement de formation digne de ce nom ».
Amadou Waïgalo
25 janvier 2007.