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Face aux nombreuses difficultés que traverse la Sotelma, les travailleurs ont exigé et obtenu de leur ministre de tutelle, Gaoussou Drabo, une Assemblée générale. Elle a eu lieu le mardi 13 décembre dans la cour de la Direction Dénérale de la société.

Ainsi, le ministre de la communication et des Nouvelles Technologies de l’Information a-t-il été interpellé d’abord sur le manque criard de logistique, notamment l’absence de véhicules au niveau du central téléphonique, le service le plus actif de l’entreprise, chargé des installations et des réparations des pannes quotidiennes.

Ensuite, les agents ont dénoncé le manque d’initiatives du département que dirige notre confrère pour «doter la Sotelma d’une politique de communication dynamique et attrayante». De même, ils refusent de comprendre pourquoi l’Etat malien accorde des exonérations à Ikatel, la société concurrente, potentiel au détriment de l’opérateur historique.

Les travailleurs de la Sotelma ont également exigé du ministre des «investissements dans le GSM afin de satisfaire les clients». De plus, ils ont demandé à Gaoussou Drabo de sortir des tiroirs les recommandations issues du forum relatif au regain de compétitivité.

Ils ont souhaité que le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut soit une réalité dans la société et que les fraudeurs et acteurs des malversations financières soient punis conformément aux règles administratives.

Enfin, ils lui ont dit de fournir des informations sur la privatisation de la Sotelma, annoncée pour 2007 parce qu’ils ne savent toujours pas les modalités pratiques de cette procédure.

Très embarrassé, le ministre Gaoussou Drabo n’a pas pu donner des réponses claires aux problèmes posés. Aussi, s’est-il contenté de promettre des éléments de solution dans une semaine.

Donc, tous les regards sont tournés vers le département de la Communication, afin de proposer un diagnostic rigoureux pouvant rendre la Sotelma plus compétitive. A suivre.

Chahana Takiou

15 décembre 2005.