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Depuis hier, les chauffeurs de sotrama et taxi observent une grève de 48 heures. Et parmi les causes de cette grève, on peut citer entre autres les tracasseries policières, les conditions d’obtention de permis de conduire. Hier, tôt le matin, les passagers étaient au bord des artères pour faire l’auto stop ou emprunter les bus qui sont de services, mais le nombre s’avère insuffisant pour faire face au trafic.

Toute chose qui a paralysé la ville de Bamako car, toutes les gares routières des transports urbains (“rail-da”, “Baco place”, “Djicoroni place” ) entre autres étaient vides et on n’observait que quelques sotrama vides dans la circulation.

LES SYNDICATS EN RANGS DISPERSES

Mais on constate que certains chauffeurs de taxi n’ont pas observé la grève. Rappelons que cette grève concernait tous les chauffeurs des transports urbains, inter-urbains, de gros porteurs mais après négociations, selon les responsables du SYNACOR sur sept points demandés, ils ont trouvé l’accord pour six.

C’est ainsi qu’ils ont demandé le lundi soir à la télévision nationale à leurs adhérents (chauffeurs de gros porteurs) de ne pas observer la grève tout en précisant qu’ils ne peuvent pas décider à la place des autres syndicats.

FLUIDITE DES ARTERES PRINCIPALES

C’est pourquoi, les chauffeurs du transport urbain ont observé la grève. A cet effet, depuis hier matin, les artères principales étaient fluides, il y avait surtout les véhicules personnels et les bus.

On remarquait aussi la présence des forces de l’ordre au niveau des points stratégiques sans doute pour empêcher les éventuels bandits qui tenteraient d’empêcher les bus ou autres véhicules d’assurer le trafic comme ils ont l’habitude de le faire.

Rappelons que si les chauffeurs se plaignent des tracasseries policières, des conditions d’obtention de permis de conduire, les passagers dénoncent aussi le comportement des chauffeurs des transports en commun comme la surcharge qui est combattue par les agents de la circulation.

Après cette grève de 48 heures qui prend fin aujourd’hui, quelle sera la nouvelle stratégie des syndicats du transport urbain ?

Dado CAMARA

31 octobre 2007.