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Ces revendications, qualifiées, par le syndicat de légitimes et élémentaires n’ont pas pour l’instant eu d’écho favorable du côté de la Direction générale de Graphique Industrie. Les ouvriers qui avaient envisagé la tenue d’une assemblée générale d’information dans l’enceinte de l’usine le 13 mars à la veille de leur grève n’ont pas obtenu d’autorisation. Une note circulaire d’avertissement avec des sanctions à l’appui a été prise pour tout contrevenant à cette interdiction. Malgré ces avertissements, la grève a eu lieu.

DES SANTIONS TOMBENT

Le Comité syndical de Graphique Industrie a tenu hier devant l’usine en face du cimetière d’Hamdallaye une assemblée générale au cours de laquelle il a informé ses membres des sanctions prises par la Direction générale de leur entreprise. Ainsi, selon M. Modibo Diallo, secrétaire général du comité syndical de Graphique Industrie la Direction a décidé de suspendre tous les membres du bureau.

M. Diallo déclare : “ La grève est totale à Graphique Industrie et démontre la force unie des travailleurs; elle est suivie à 100% dans l’atelier. Aucune machine n’est en marche. L’usine est arrêtée”.

LE VIN EST TIRE IL FAUT LE BOIRE

La grève des 14 et 15 mars 2006 du syndicat de Graphique Industrie a pris fin hier à minuit, le travail reprend normalement aujourd’hui. La Direction et les travailleurs doivent tirer toutes les leçons de cette situation qui n’arrange ni le syndicat ni la Direction. Les protagonistes doivent s’asseoir à table et discuter.

Ce que le syndicat demande aujourd’hui c’est l’annulation des décisions de suspension et de licenciement prises par la Direction; le respect des libertés syndicales; de l’eau potable et des médicaments pour tous les travailleurs.

Daba Balla KEITA

16 mars 2006.