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Le groupe de recherche en économie appliquée et théorique (GREAT) a publié le samedi 5 décembre à l’Hôtel Olympe, les résultats de son enquête réalisée en 2014. La cérémonie était présidée et coordonnée par le directeur exécutif de GREAT-Mali, Pr Moussa Coulibaly.

L’afro baromètre est un réseau africain de recherches non partisanes qui effectue des sondages d’opinions publiques sur la démocratie, la gouvernance, la conjoncture économique et questions connexes dans plus de 30 pays en Afrique dont le Mali. Créé en 1999, depuis cette date l’afro baromètre travaille avec le groupe de recherche en économie appliquée et théorique dans notre pays.
Pour cette enquête, l’équipe Afro baromètre a interviewé 1200 adultes comme échantillon. Il ressort de l’analyse de ces résultats d’enquête que l’un des enjeux majeurs de la démocratie malienne réside dans l’adéquation entre la demande populaire de gouvernance et l’offre de gouvernance.

De nos jours, la citoyenneté pour les maliens se trouve au bas de l’escalier selon le constat de l’enquête réalisée par GREAT au Mali. Cette opinion d’enquête démocratique a été développée par Boubacar Bougoudougo, présentateur et chercheur du GREAT qui a déclaré que selon l’enquête, les maliens sont toujours insatisfaits de l’offre de gouvernance, malgré les améliorations notables enregistrées à partir de 2012.
A ses dires, les Maliens ayant un niveau postsecondaire sont plus exigeants en matière de gouvernance comparativement aux non scolarisés avec un taux de 75% de déficit contre 56% en 2014. Selon toujours l’enquête, 56% des Maliens scolarisés ne sont pas satisfaits de l’offre de gouvernance, largement en dessous de la moyenne nationale qui est de 62%.
Le directeur exécutif de GREAT Moussa Coulibaly a indiqué que les raisons essentielles du déficit de gouvernance au Mali se trouvent dans le degré d’efficacité des pouvoirs publics.

Dramane Konta


Lutte contre la corruption : CRI 2002 ouvre le débat

L’association CRI 2002 a échangé avec les hommes de médias, la société civile et les jeunes politiques en herbe sur le thème : « Rompez la chaine de la corruption » le mercredi 9 décembre 2015 à la Maison de la presse. La conférence était animée par Dr Abdoulaye Sall, ancien ministre des relations avec les institutions et président de ‘’CRI 2002’’.

D’entrée de jeu, le président de CRI 2002 a fait savoir que son organisation a été accréditée de ‘’Statut de Contact National de Transparency International au Mali’’, et a en outre signé une convention de ‘’Partenariats pour l’exercice de gouvernance Appropriée (PEGA)’’ pour la période 2015-2018.
Selon son constat effectué sur la population malienne dans le cadre de l’ampleur de la corruption, CRI 2002 a retenu un certain nombre de points.
Selon Dr Sall, 88% des sondés on estimé être témoin ou même victime des cas de corruption sans pouvoir dénoncer et 39 % des ces 88% sondés n’ont pas dénoncé par peur de conséquence et 20 % ignorent où est ce qu’il faut déposer la plainte contre les corrupteurs, et une catégorie qui se dit à quoi bon de dénoncer s’il n’y aura pas d’une issue favorable à leurs plaintes.
A l’en croire, ces indicatifs reflètent la situation éducationnelle de notre société. Donc au lieu de prendre la cause pour la conséquence, il faudrait aller cherche les racines de la prolifération de la corruption dans notre société, pour rompre la chaine de la corruption a-t-il expliqué.

Dramane Konta

Le Débat du 11 Décembre 2015