Un désaccord opposant les éléments du détachement de la Garde nationale en poste à Gossi, localité située dans la région de Gao, s’est traduit par une fusillade le 8 juillet, entre deux tendances de ce corps de sécurité, avec pour triste bilan, un mort et un blessé.
Les circonstances de l’incident restent encore non élucidées mais le ministre de la Défense et des Anciens Combattants a immédiatement ordonné une enquête en vue de situer les responsabilités. Selon toute vraisemblance, c’est à la suite d’une brusque montée de tension au sein dudit détachement que la situation a dégénéré. La bagarre se serait traduite par des échanges de coups de feu. Un officier y a perdu la vie et un homme de rang a été blessé.
«Les mesures règlementaires appropriées suivront avec toute la rigueur nécessaire», a assuré le général Yamoussa Camara dans un communiqué. A
20 heures, le directeur de l’information et des relations publiques des armées, le lieutenant-colonel Souleymane Maïga, a indiqué, sans aucune autre précision, « que le calme était revenu dans la localité, après l’incident qui s’est déroulé tôt le matin».
Seydou Coulibaly – © AFRIBONE – Le 9 Juillet 2013
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Mali : un soldat tue son chef
La situation dans la ville de Kidal où l’Armée nationale a finalement fait son entrée vendredi n’a pas fini de déchaîner les passions. Un soldat a tué hier son supérieur hiérarchique à la suite d’une explication en rapport avec cette situation. Le soldat, un élément de la Garde nationale, a vidé son chargeur sur son supérieur, le lieutenant Timbiné, dans sa chambre. Le soldat avait exigé que son chef mobilise les troupes pour aller à Kidal.
Le lieutenant a tenté de lui faire comprendre qu’il ne pouvait prendre une telle décision sans en avoir reçu l’ordre. Des explications qui n’ont pas calmé les ardeurs du soldat. Celui-ci a tué son supérieur, avant de prendre en otage un opérateur de radio local pour informer sa hiérarchie des raisons qui l’ont poussé à commettre cet assassinat, explique Diarran Koné, officier au ministère de la Défense et des Anciens combattants.
La hiérarchie militaire a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances réelles de l’incident.
A. DIARRA – L’Essor du 9 Juillet 2013