En effet, la gestion du pouvoir présente plusieurs paramètres. La gestion du quotidien dans un pays en développement où les revenus des populations sont faibles préoccupe le plus les populations, les syndicats.
Au Mali cela est une donnée constante quand on sait que notre pays a été confronté ces dernières années à de nombreuses difficultés de divers ordres. Ce chapelet de difficultés comprend les aspects relatifs au coût de la vie de façon générale.
DES CONTRAINTES ECONOMIQUES
Il est, en effet, indéniable que malgré les efforts déployés par les différentes autorités de tutelle, le consommateur malien demeure confronté à de sérieux problèmes : la cherté des produits et services, les hausses spontanées des prix de certaines denrées alimentaires.
En plus de cela, il faut déplorer les conséquences drastiques de l’invasion acridienne sur la qualité de la vie. Cette calamité naturelle est venue renforcer les problèmes économiques consécutifs à la crise ivoirienne dont l’économie malienne ressent encore les conséquences.
LES TACHES PRIORITAIRES
Face à tant de difficultés les autorités maliennes doivent encore s’efforcer de poser des actes du développement socioéconomique durable, mais aussi créer suffisamment d’emplois pour les jeunes. Doter le pays d’infrastructures diverses de maîtrise de l’eau et de désenclavement occupe également une place de choix.
Dans une telle dynamique on ne peut occulter les aspects sécuritaires, de diversification des productions agricole et industrielle. Toutes choses qui passent impérativement par la promotion des investissements.
C’est à la lumière des actes posés dans tous ces domaines entre autres par le pouvoir ATT que l’opinion publique fera son diagnostic par rapport à la qualité de la gouvernance actuelle.
Il n’est un secret pour personne que des efforts soutenus ont été déployés au niveau de plusieurs domaines spécifiques.
Il reste à présent que les tenants du pouvoir envisagent une approche stratégique qui permette de mettre véritablement en exergue tous les aspects pertinents de la gestion des affaires publiques. D’ores et déjà, l’opinion publique s’interroge sur les retombées réelles de l’exploitation minière sur notre économie.
Il y a, en plus de cela, une forte demande d’extension des réseaux d’eau et d’électricité d’EDM-SA.
De même, ce qui intéresse particulièrement le plus grand nombre de Maliens, c’est surtout les efforts de baisse du coût de nombreux services et des prix des denrées alimentaires.
Cela demeure au Mali, à l’instar des autres pays en développement une demande constante dont la satisfaction contribuera à renforcer la gouvernance démocratique. Les autorités actuelles, fort heureusement en ont conscience.
Moussa SOW
26 avril 2006.