Il ne se passe pas de mois, de semaine, voire de jour, sans que l’on enregistre une réunion sur la migration, un discours, un séminaire, une déclaration politique ou un drame évoqué dans les médias, et cela va s’amplifiant. Pour faire face à la situation un groupe de bonnes volontés a mis sur place une association dénommée le Groupe de réflexion action sur les migrations internationales (GRAMI).
Plusieurs associations ont vu le jour au Mali pour mener des actions autour du phénomène migratoire.
Pour plus d’efficacité, cinq organisations de la Société civile créent un consortium, le Groupe de réflexion action sur les migrations internationales (GRAMI). Il s’agit de : Caritas Mali, Association malienne des expulsés (AME), Association des refoulés de l’Afrique Centrale (ARACEM), AIDE Mali et Centre Djoliba.
En vue de partager sa mission, sa vision, son positionnement et le dialogue Sud-Nord sur la problématique migratoire, les responsables du groupe étaient face à la presse, le samedi 8 mai, au Centre Djoliba. Un événement marquant ainsi le lancement des activités de GRAMI. Ont pris part à cette rencontre, le président du GRAMI, Jean de Dieu Dakoua et les autres responsables des quatre autres organisations.
Aux dires du président de GRAMI, Jean de Dieu Dakoua, à la base de ce nouveau regroupement, on trouve deux choses essentielles. Une volonté de travailler en synergie pour construire des dynamiques nationales et un désir de se concerter en tant qu’acteurs de la Société civile.
Dans sa présentation, le secrétaire à l’information de GRAMI, Mamadou Diakité a affirmé que la vision de GRAMI, est d’unir les cinq associations précitées dans des actions concertées, les membres créeront les dynamiques nécessaires au dialogue Sud-Sud et Sud-Nord sur les migrations. Il aura pour mission de construire un plaidoyer commun et ouvrir des espaces d’échange et de dialogue sur la thématique des migrations.
En créant ce groupement, ces acteurs de la Société civile ont, en effet, pour ambitions de faire de GRAMI une force de réflexion et d’action. En cela, il désire mobiliser toutes les expertises disponibles et valoriser les expériences pour la recherche des idées et la mise en œuvre des moyens dans le traitement des questions migratoires.
Il s’agit de la protection des travailleurs migrants et de leurs familles, la contribution des migrants au développement, l’information et l’éducation pour la compréhension des migrants et la valorisation des ressources locales.
Bandiougou DIABATE
10 Mai 2010.