C’est en plein air et à quelque mètres de la décharge de Doumanzana que la maire de la commune I, Mme Conté Fatoumata Doumbia, entourée de certains de ses conseillers municipaux, a animé le samedi dernier, une conférence de presse au cours de laquelle l’actuelle équipe communale a lancé un véritable SOS à l’endroit des partenaires et des populations riveraines de cette décharge pour l’aider à résoudre ce problème des dépôts d’ordures.
Qui, faut-il le rappeler, constitue, aujourd’hui, un véritable casse-tête, pour ne pas dire les écuries d’Augias pour la mairie de la Commune I. La banderole affichée sur le lieu à l’attention des hommes de média était éloquente. Ainsi, on pouvait lire ceci : «La mairie de la commune I lance un SOS pour la gestion de la décharge de Doumanzana».
C’est le troisième adjoint au maire de la commune I, Oumar Sidi Aly, qui a décrit cette décharge, contigu au marché du même quartier. Ces ordures, à en croire le troisième adjoint au maire chargé s’étend sur une superficie de dix hectares et reçoit des dépôts d’ordures ménagères des quartiers de la commune I, II et même de celle de Sangarébougou. Pour lui, le problème a été pris, depuis longtemps, à bras-le-corps par l’actuelle équipe communale. «Ce sont environ 15 millions de nos francs qui sont investis chaque année par nos services pour résoudre ce problème», a-t-il soutenu.
Pour la maire Mme Conté Fatoumata Doumbia, «c’est pour dire aux populations riveraines que nous sommes aussi préoccupés et même plus embarrassés qu’elles par la présence de ces ordures. Car l’une de nos priorités dans cette circonscription électorale, c’est l’assainissement. Nos moyens sont limités par rapport à cette décharge. En ce sens que nous lançons un appel aux différents partenaires nationaux et étrangers de nous aider à réaliser les mesures urgentes que nous avons prises pour réduire ces ordures», a souligné Mme Conté Fatoumata Doumbia.
Ainsi, ces mesures urgentes, selon le troisième adjoint au maire, sont, entre autres, le recrutement des gardiens supplémentaires, élever le niveau du mur de la clôture de la décharge, aménager une voie d’accès au dépôt, chercher un bulldozer pour faire reculer les ordures chaque deux semaines.
«A compter d’aujourd’hui, nous allons appliquer, en partie, ces mesures urgentes, mais pour l’essentiel des travaux, il nous manque de moyens et il faut l’appui d’un partenaire pour nous aider dans cette tâche», a laissé entendre Mme Conté Fatoumata Doumbia.
Cependant faut-il souligner que cette conférence de presse s’est tenue en présence du directeur régional de l’Assainissement.
K.T
10 Novembre 2008