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Le Barica de Mamadou Sinayogo dit Gaucher et le PDA de Me Idrissa Traoré font désormais cause commune. C’est l’événement vécu par le microcosme politique du Banimonotié dès l’ouverture des travaux du 1er congrès ordinaire de Barica tenu les 19 et 20 novembre 2005 dans la salle de spectacle Siriba Togola de Bougouni.

« Il est temps que nous de Bougouni nous nous retrouvions derrière ce qui nous unit : le développement de notre cité et du Mali. Notre localité n’a que faire de cette multitude de partis politiques si nous sommes unis par la même ambition, le même idéal. C’est ce que Me Drissa Traoré, président du PDA et Mamadou Sinayoko, président du Barica ont compris en initiant cette fusion pour le bonheur de leurs deux partis« .

C’est en ces termes que Sama Diakité, membre du comité directeur du PDA, a annoncé au nom de son président empêché, l’acte de fusion des deux partis aux congressistes et aux participants dans son adresse à l’ouverture des travaux.

Le bilan affiché aux dernières échéances municipales et communales par Barica, né d’une scission du Bara du Pr. Yoro Diakité, a été triomphalement présenté par Gaucher.

Dynamisme, jeunesse

Selon lui, ils comptent un vice-président au Conseil de cercle, deux représentants au Conseil régional, vingt-et-un maires et adjoint, quarante-cinq conseillers municipaux et sept conseillers de cercle.

Cette victoire acquise par le jeune parti, qui vient d’à peine de souffler sur sa première bougie, est selon son premier responsable, le signe de son dynamisme, la jeunesse de ses leaders et le combat mené en faveur des populations.

Le Barica a fait un toilettage de ses textes fondamentaux dont la teneur est la décision prise d’aller aux prochaines élections législatives et présidentielles seul ou en alliance.

« Mieux vaut ne pas partir que s’arrêter en si bon chemin« , telle semble être la devise de ce parti qui a par la même occasion changé son emblème qui passe de lion au lion et lionceau.

Il s’agit d’éviter à jamais, la confusion de sigle qui leur a été préjudiciable aux municipales de 2004.

Des partis comme l’URD, la CDS, le PDR et le Mouvement citoyen ont pris part à la cérémonie d’ouverture.

Abdrahamane Dicko
(envoyé spécial à Bougouni)

21 novembre 2005.