Suite à cela, les étudiants de la FSJE commencent à connaître lentement mais sûrement leur sort. Le constat est que, après la sortie des résultats au niveau des deux sections (droit et économie), de la première à la quatrième année, les attentes ne sont pas comblées du côté des étudiants.
Car, il y a eu moins d’admissibles.
En 1ère année sciences économiques, sur 1700 étudiants inscrits, seuls 25% d’entre eux ont été déclarés admissibles à la 1ère session.
Chez les juristes par contre, c’est là où les taux de réussite est le plus bas. En 1ère année, sciences juridiques, ce sont seulement 6% des étudiants qui ont eu l’admissibilité sur les 4200 étudiants dans les 2 classes inscrits.
En 4ème année section droit, sur les 576 étudiants inscrits, le pourcentage du taux de réussite se chiffre à 17%.
Quant à la deuxième année droit, le pourcentage est de l’ordre de 18%. En quatrième année droit public interne, 105 admissibles ont été affichés et
33 non admissibles ; en droit public international, 57 non admissibles contre 27 admissibles.
Comme les autres années, la section des sciences Economiques s’est taillée la part du lion de la première à la quatrième année avec plus d’admissibilité qu’à la section droit. D’après nos informations recueillies, la date des partiels est fixée pour le 12 janvier prochain.
Les étudiants, pour manifester leur mécontentement contre cette décision de l’administration ont, à travers la voix de leur secrétaire général, Békaye Traoré, estimé que, tant que, les résultats de la deuxième session ne sont pas proclamés, il n’est pas question pour eux de faire les partiels.
Certains d’entre eux que nous avons rencontré diront : « les résultats n’ont pas été du tout fameux« .
Pour d’autres, ces mauvais résultats s’expliquent par les nombreuses erreurs qui ont été commises dans le calcul des notes.
Selon eux, les cas d’omissions sont aussi très nombreux. Au niveau du Décanat, nous diront-ils, ont est tellement conscient de ce phénomène que les autorités de la Fsje ont déjà demandé aux étudiants victimes de ces erreurs et omissions de faire des réclamations afin qu’elles puissent les corriger dès le lundi prochain.
Ce qui constitue une petite lueur d’espoir pour ces nombreux étudiants malheureux qui ne parviennent pas encore à digérer leur échec.
Cependant, la grande majorité des étudiants restent convaincus qu’ils ont été sacrifiés par leur professeurs qui n’ont cessé de grever tout au long de l’année.
C’est d’ailleurs pour rattraper ce retard qu’ils ont accepté de faire les deux sessions en l’espace d’une semaine. Un choix qui se révèle aujourd’hui suicidaire pour les étudiants.
Ceux-ci ne semblent pas apprécier le fait de maintenir un plus grand nombre d’étudiants à la seconde session. Alors, il s’agira pour ceux (les
étudiants) qui n’ont pas été admissibles à la section Économie d’espérer sur les résultats de la deuxième session.
Les oraux étant faits à l’avance. Quant à la section de droit, les admissibles dans les prochains jours feront leurs partiels avant les oraux. Les non admissibles devront attendre la proclamation des résultats de la deuxième session avant de faire les partiels et les oraux.
Certes, des efforts ont été faits par les uns et les autres, mais, il s’agira pour tous, plus particulièrement l’administration et les professeurs d’aller au bout pour que les sacrifices faits par les étudiants pour cumuler les deux sessions soient récompensés.
Ces résultats catastrophiques ont provoqué hier la colère des étudiants qui s’étaient regroupés dans l’enceinte de l’établissement.
A l’ex-ENA de quoi demain sera t-il fait ? C’est là toute la question.
Hadama B. Fofana
06 janvier 2006.