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Le lundi 23 octobre 2020, les deux syndicats, à savoir les syndicats des surveillants de prison, liés à la grande centrale syndicale de l’UNTM et celui du CSTM,  en synergie, ont déposé encore  le lundi, 23 octobre 2020, sur la table du ministre de la Fonction publique, Me Hourouna Touré, un nouveau préavis de 240 heures soit 10 jours ouvrables, allant du lundi 14 décembre inclus au vendredi 18 décembre 2020 inclus qui reprendra le lundi 21 décembre inclus au vendredi 25 décembre si leurs  revendications ne sont pas satisfaites.

La souffrance s’annonce de nouveau chez les prisonniers des droits communs. Il n’y aura pas de visite lors de grèves observées chez les surveillants de prison, pas de jugement, car les droits sont restrictifs au moment de la grève. Dès lors, le rôle des surveillants de prison n’est plus à démontrer dans un contexte où nos prisons sont bondées et certains prisonniers n’attendent que leur mise en liberté. De quoi s’agit-t-il ? Les surveillants de prison veulent obtenir l’application de l’article 148 de la loi N°2016-031 du 07 juillet 2016 portant statut des fonctionnaires du cadre de la surveillance des services Pénitentiaires et de l’Education surveillée ; la relecture du décret N°2019-0463-RM du 03 juillet 2019 portant allocation d’une indemnité de logement aux fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’Education surveillée ; l’harmonisation avec le montant des autres forces de sécurité. Ont signé ce préavis, le Cdt Abdoulaye Fofana, inspecteur principal des S.P.E.S ; le Cdt Ousmane Sory Touré, inspecteur principal des S.P.E.S.

Fakara Faïnké

Source: Le Républicain