Partager

La Commission Enseignement de Base et Alphabétisation dans le cadre des activités préparatoires du Forum sur l’Education vient de tenir un de ses premiers ateliers thématiques au siège de l’ex-DENAFLA contigui à la FSJP au bas de la Colline de Koulouba.

Pendant ce temps, la commission d’enseignement secondaire général technique et professionnel tenait son assise à l’ANPE et la commission enseignement supérieur et la recherche scientifique était au Palais de la Culture pour l’organisation de son atelier thématique.


Des échanges fructueux

Toutes ces différentes assises se sont déroulées hier 3 août 2008 et vont se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Les membres de ces commissions préparatoires du forum ont eu des échanges fructueux avec les experts des différents domaines indiqués ci-dessus.

Elles permettront également à tous les participants, les partenaires, des acteurs de ces ateliers thématiques de partager les différents points suivant l’ordre des domaines d’enseignement. Les partis politiques étaient les premiers concernés par ces assises.

L’enseignement fondamental

Pour l’atelier thématique sur l’enseignement fondamental, le cas qui nous intéresse ici est l’état de la problématique et les politiques envisagées par l’Etat dans le cadre de l’enseignement fondamental d’une façon générale. Tous délégués experts de tous les ordres d’enseignement de chaque parti politique étaient représentés.

Devant la Commission Enseignement de Base et Alphabétisation présidée par le Pr. Dénis Guindo, le directeur national de l’éducation de base M. Souleymane Koné a fait un commentaire liminaire sur le système de l’enseignement, des difficultés auxquelles il est confronté. De brèves présentations ont été faites sur l’enseignement fondamental, la politique de l’éducation non formelle d’ici l’horizon 2015.

Le directeur a parlé également des problématiques se rapportant au manque d’infrastructures, au manque d’enseignant de qualité et de quantité, au problème institutionnel, à l’inégalité du système, l’insuffisance des équipements, la faiblesse de la collaboration multi sectorielle.

Il n’a pas oublié non plus la politique de l’instauration des langues nationales, les conditions de travail des enseignants selon les différents statuts. A ceux-ci s’ajoute le suivi des écoles et les plans de carrières des encadreurs, les conditions d’apprentissage des enfants.

Autres politiques phares

Dans son exposé, le directeur a fait un survol sur plusieurs autres politiques de l’enseignement fondamental envisagées par le gouvernement. On peut citer entre autres : l’instauration d’une politique d’encadrement de proximité d’où le création d’un encadrement pédagogique ; la nécessité de valoriser l’école coranique, la création des comités d’apprentissage ; la relecture du curruculum car n’importe qui ne doit pas enseigner ; a-t-il dit. A la fin du diagnostic, le directeur a noté quelques pistes de sortie de crise.

Il s’agit d’instaurer le dialogue entre les acteurs (administration et syndicat), de rétablir l’autorité de l’Etat, de renforcer l’éducation civique et morale ; de moderniser l’administration scolaire, de redéploier l’effectif, de renforcer la capacité des IFM.

Par ailleurs, il faut le rappeler, ces ateliers thématiques qui constituent la première phase des concertations permettront aux différents acteurs et commissions d’en tirer une synthèse qui sera à son tour soumise aux aux ateliers thématiques régionaux, deuxième phase.


Les attentes

Au sortir de cet atelier, il est attendu quelques objectifs essentiels. Il s’agit en premier lieu de l’enrichissement de la réflexion depuis le début des activités de ce forum pour que tous les problèmes puissent être cernés par les uns et les autres.

Secondo, que tous ces acteurs, à savoir les partis politiques, la société civile, soient imprégnés des problèmes de l’éducation pour mieux participer aux ateliers thématiques régionaux jusqu’au Forum National, a déclaré le chargé de communication du comité préparatoire du forum Tidiani Djimé Diallo.

Hady BARRY

06 Aout 2008